Sainté-Lyon / Marathon de l’espoir Sully : Fortunes diverses pour les athlètes du PNRT

Ce week-end, 2 athlètes du Pays de Nemours running Trail étaient sur le pont.

Ni Sainte Ni Lion… Compte rendu d’une course qui n’aura pas eu lieu.

Xavier Ibanez était engagé sur la réputé Sainté-Lyon. Il a malheureusement dû abandonner pour cause de blessure au 15ème km.

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"C'était le rendez-vous de cette fin d'année, pour finir en beauté. Et pourtant c'était loin d'être gagné. Il y a 10 jours - après des blessures à répétition - ma participation était compromise. Mais je me suis acharné à réparer ce corps qui n'arrêtait décidément pas de s'exprimer. 
2 jours avant la date je décide que c'est jouable. Je me suis évertué à ramener tendons, ischios, cheville dans le droit chemin. L'équilibre est fragile. Mais l'idée de partager ce moment avec la bande est plus fort.
Nous y voilà. Je ne suis pas fier. Mais nous sommes plus de 6000 dans ce cas alors on se motive. Grosse ambiance de départ. La nuit, cette foule, ces lumières de frontales. C'est assez unique.

Alors oui l'organisation était quelque peu dépassée par la foule, par ces longues queues pour récupérer un dossard, un billet de navette, manger, satisfaire un besoin urgent, tout n'est qu'attente et frustration, jusque dans les ravitaillements.
Mais là je n'y pense plus, je cours. Un serpent humain dévale les rues, puis les chemins, en un long cordon lumineux. 
Et pourtant c'est déjà fini pour moi. Je m'attendais à souffrir bien sur. Le tendon, ou l'ischio, ou la cheville. Certainement tous en fait. Mais l'ennemi est ailleurs.
Je ne le sais pas encore mais les dés sont pipés. Je souffre de drôles de points de côté depuis le début. Mauvaise digestion ? Bizarre j'ai un estomac plutôt tolérant d'habitude. 
Puis à ressentir une faiblesse après 1h de course. Je ralentis et perd de vue Régis.
Arrivé au ravito de Soucieu en Jarest je suis perdu. Je n'ai plus la flamme, l'envie, j'ai des courbatures. Je me sens faible. Impossible d'avaler ne serait ce qu'un monceau de banane. Quelque chose me pousse à m'arrêter. Et ce quelque chose c'est une gastro. Avec le recul cette expédition était perdue d'avance. Mais je l'ignorais.
Bilan. Remise en question globale de mon état de forme. Réflexion sur les courses qui on vraiment un intérêt. Et du repos.
Une chose est sûre. La Saintelyon n'est plus aussi mythique pour moi. Et je n'ai aujourd'hui plus aucune envie de m'y retrouver un jour. Le trail c'est autre chose. Et ça ne ressemble pas à la Sainté.
Quoi qu'il en soit, I'll be back !"

Marathon de l’espoir Sully

Fabrice Mandreux était quand à lui engagé sur la marathon de l’espoir Sully qu’il a fini en 2h55mn09s (2ème place dans sa catégorie).

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"Un petit résumé d'un marathon "familial", ou l'on n'est pas trop nombreux (et ça c'est cool), et en plus c'est pour une bonne cause : bénéfices reversés à l'association Sully espoir pour le Téléthon. Conditions idéales : ni trop chaud ni trop froid, même une petite bruine vers la fin pour rafraîchir les pattes.. Cette année, parcours dans le sens inverse de l'année dernière, ce qui place les faux plats, montées et descentes au debut (d'ailleurs j'avais pas souvenir qu'il y en avait autant) et les 10km de fin sur le plat le long de la Loire. Une arrivée en face du château en 2h55mn09s qui me place 5ème au scratch général sur 367 et 2ème V1 sur 138. Des supportrices au top le long du parcours, ça aide !! Place à la récup maintenant."