Archives mensuelles : avril 2018

Ronde de Calce (66)

Dimanche 15 avril du côté de Perpignan se déroulait la 3ème édition de la ronde de Calce. Une course de 12 km et 400m de D+ et une rando vallonnée de 6,5 km.

Bruno Detilleux et son fils participaient à la course, quant à Sophie, elle s’élancera sur la randonnée.

« Nous voici prêts, deux coureurs et un randonneur. Départ donné au pied d’un mas au milieu de la garrigue avec presque 300 coureurs, nous voilà partis pour 1,5 kilomètre de faux plat montant avec des effluves de thym qui nous suivront durant quasiment toute la course. Nous allons avoir une succession de côtes, descentes techniques avec des rochers,
des cailloux qui roulent sous les pieds ce qui est pour moi une nouveauté, nous aurons même droit à une descente rendue très glissante avec les pluies de la veille et tout ça jusqu’au 9ème kilo. Pendant ce temps, splendides points de vue sur une montagne encore enneigée.
La fin de course sera plus roulante avec une dernière côte pour monter jusque dans la cour du mas.
Résultat : 1h31’12 » pour faire un petit peu plus de 12 kilomètres, 234ème/296ème.
Très belle course avec des points de vues superbes sur les montagnes. 
Malgré un résultat plus que moyen, je suis vraiment ravi d’avoir fait cette course avec un relief et une technicité de ce type qui est pour moi une nouveauté . »

Bravo à toute la famille.

Trail du crève coeur

Avec l’arrivée (enfin) du printemps, c’était l’occasion pour les membres du PNRT de sortir leur short, à l’occasion du trail du Crève-coeur, à domicile, à Nemours.

3 parcours cette année, 5km, 11km et 25km, sur lesquels 18 coureurs du club s’étaient engagés.

Sur le 11 km, pour 251 arrivants :

  • Valérie Abelli termine 44ème en 1h07
  • Aurore Benauw termine 66ème en 1h09
  • Nicolas Bastoul termine 87ème en 1h11
  • Jonathan termine 113ème en 1h14
  • Virginie Bastoul termine 137ème en 1h17
  • Carole Benard termine 189ème en 1h28

Sur le 25km, pour 286 arrivants

  • Hervé Chauris termine 32ème en 2h18
  • Frederic Silvain termine 59ème en 2h26
  • Pascal Langlais termine 106ème en 2h37
  • Stéphane Martin termine 112ème en 2h39
  • Anthony Jean termine 119ème en 2h41
  • Michel Rohr termine 129ème en 2h44
  • Angélique Przybos termine 161ème en 2h55
  • Bruno Duyck termine 211ème en 3h08
  • Audrey martin termine 225ème en 3h11
  • Olivia Dufresnoy termine 248ème en 3h18
  • Xavier Ibanez termine 267ème en 3h26
  • Céline Parmentier termine 280ème 3h38

 

Bravo à toutes et tous !

 

Je suis marathonienne

Anne-Marie Chèvre, le 8 avril, Paris.

« En septembre 2015, je décide de m’inscrire pour la 1èrefois de ma vie dans un club d’athlétisme avec l’idée un peu folle et secrète d’un jour faire un marathon.

En septembre 2017, je me lance, je m’inscris au Marathon de Paris 2018. Je l’annonce à Laurent, mon entraineur qui démarre mon plan d’entrainement dès janvier. Une préparation précise, longue, parfois difficile vu les conditions météo et la solitude lors de nombreuses séances à la nuit tombée. Laurent me suit de façon rigoureuse mais toujours bienveillante.

Et le jour J arrive enfin !

A 8h30, me voilà sur les Champs Elysée, prête pour le départ sous un soleil radieux. La chaleur m’inquiète un peu, ça me change de mes sorties par températures négatives ou sous la neige !

 A 9h20, le départ du sas des 4h est donné, je mettrais 15 min à m’élancer à mon tour.

Quel plaisir de descendre les Champs Elysée au milieu de cette foule qui nous encourage, dans cette ambiance de fête.

Au 2èmekm, je suis déjà en nage, nous avons le soleil de face. Au 5èmekm à Bastille, je vois ma famille, ça me booste, je suis dans la bonne allure, je pense à m’hydrater régulièrement, je suis super bien.

10èmekm, on arrive dans le bois de Vincennes. J’espère y trouver un peu de fraicheur… c’est raté mais le 2èmeravitaillement est déjà là et j’apprécie l’eau fraiche distribuée, mais surtout la zone d’épongeage et les bassines d’eau pour se rafraichir et les lances pompiers qui font office de brumisateurs géants. Au top l’organisation !

15èmekm, je suis bien dans ma course. J’atteins le semi, je suis toujours régulière dans mon allure, sereine. Nous sommes nombreux, parfois la chaussée se rétrécie, il faut constamment doubler d’autres coureurs, anticiper sa trajectoire. Ça use un peu. C’est difficile de suivre la ligne verte …

Au 22ème, une pause pipi s’impose. Pas d’attente aux toilettes, contrairement au départ ou j’ai dû appliquer le plan B, suggéré par Vincent B JÇa ne me prend qu’une minute. C’est l’inconvénient d’être une fille !     

Arrive le 25èmekm. Je commence à avoir les jambes un peu lourdes et inexorablement, je ralentis. De 5’40’’ je passe progressivement à 6’10’’, 6’20’’.

L’arrivée sur les quais m’apporte un peu de fraicheur, sauf sous le tunnel du quai Branly qui est long, sombre, bruyant. Il y fait très chaud. 

Au 29ème km, je vois la tour Eiffel, je cherche Nathan qui va m’accompagner jusqu’au 42ème km. Il se colle à mon allure, qui baisse encore un peu.

Nous entrons dans le bois de Boulogne. Je vois une jeune femme, qui a « tapé le mur », elle s’effondre. De plus en plus de personnes, s’arrêtent, marchent… Ici, il y a peu de gens pour nous  encourager.

Je reste dans ma bulle, je me concentre sur ma course. Mon fils m’envoie plein de pensées positives. Si les jambes sont lourdes, la motivation ne faiblit pas. Je cours pour moi, pour ceux qui manquent de souffle, pour « Vaincre la Mucoviscidose », pour Sophie.

Je ne lâche rien et je commence à penser à l’arrivée.

Plus que 8 km, c’est juste 4 tours des rochers Gréau, plus que 6, 4… 2 km. Qu’il est long ce « dernier tour des rochers Gréau, même si je relance un peu sur le dernier km.

Enfin arrive le 42èmekm. Nathan sort de la course. J’accélère, je veux passer sous la barre des 4h15…

Je ne vois pas mon mari et mes enfants qui crient mon nom, je ne vois que la ligne d’arrivée et l’arche qui indique : I did it !!!

Oui, je l’ai fait. J’ai fini mon 1ermarathon en 4h14’44’’, sous un jour radieux, accompagnée de ceux que j’aime, suivie par ma famille, mes amis, mes copines et copains du PNRT, mes collègues…

Et là, ça tangue… je m’accroche à une barrière, je reprends un peu de force et j’avance pour aller chercher ma médaille et mon teeshirt de finisher. »

J’ai réalisé un rêve. Je suis marathonienne.