Les carrières by night

C’est à Mondeville dans l’Essonne que se déroulait la 16ème et dernière édition du trail des Carrières by night, version de nuit du parcours proposé en juin, mais sans les passages « dangereux ».

Le PNRT était représenté pour cette course, Anthony raconte :

« Retour sur une longue distance pour moi. Ce n’était pas prévu, en effet, le trail du lièvre et la tortue (également en nocturne) devait être ma prochaine course où j’allonge la distance. Mais j’apprends que les Carrières by night seront la dernière édition cette année, alors je m’inscris sans hésiter. Parcours varié, avec les premiers km dans les champs, avant ensuite de s’enfoncer dans la forêt et donc dans le noir. Des chemins mais aussi des singles, avec des passages techniques, les 100 marches de Champcueil (en montée), les 100 marches de la Padôle (en descente), et de longue montée, parfois dans le sable. De quoi varier les plaisirs. 21 km pour 350D+ annoncés : objectif 2h. Il va falloir s’accrocher !

Après un départ tranquille, je gère plutôt les 10 premiers km sans trop me fatiguer. Je me sens bien et effectivement, arrivée prévue à ma montre en 1h45. A partir du 10ème km j’accélère, je double les concurrents et j’enchaine les montées à rythme soutenu pour ensuite accélérer au « sommet ». Je suis à presque 12km/h de moyenne, j’ai la forme ! On arrive au 17ème km et je commence à fatiguer et à avoir froid. Mais bon, 4km à parcourir, il me reste 10 tours de stade (on se motive comme on peut…). Le rythme baisse, mais l’arrivée en moins de 2h est tjs possible, 1h55 prévue au chrono. 

Dernière montée en forêt et à travers les arbres on peut voir les lampadaires, ça y est, on arrive à Mondeville, 21 km à la montre et j’y suis en 1h58, je suis content de moi, j’ai bien géré ma course et j’ai assuré…Mais à l’arrivée dans le village, pas de speaker, pas de voiture, je ne reconnais pas la zone de départ…Y a un problème. En effet, à la sortie du village qui n’était donc pas Mondeville, un bénévole me fait traverser la route et m’annonce encore 2,5km. 23,5 km et non 21km, je m’étais conditionné depuis le début pour un semi et là on m’annonce 6 tours de stade en plus….Je suis KO, j’avais tout donné et là je n’ai plus rien dans les jambes, j’arrête ! Je suis rincé, je n’ai plus de jus, je ne peux plus courir : Je marche, du 21ème au 22ème km. Les secondes (minutes même) défilent sur ma montre et mon chrono augmente (à l’inverse de ma vitesse moyenne). Un coureur vient chercher un de ses amis au 22ème km et je termine avec eux. 2h13min44s, 122ème sur 328 concurrents. 

Cela reste une super course, avec un super décor et la magie de la nuit qui opère à chaque fois, se retrouver seul ou presque en foret à courir, c’est toujours une grande expérience. Il me reste désormais l’endurance à travailler et peut-être le mental également pour éviter les mauvaises surprises. »

 

Duathlon de Souppes sur Loing

1er novembre oblige, c’est l’heure du Duathlon de Souppes sur Loing. En équipe mixte, c’est ainsi que Brigitte et Elise du PNRT ont décidé de participer sur cette épreuve mêlant course à pied et vélo. 5km800 pied pour commencer, puis 24km de vélo avant de finir par 2km900 à pied pour le sprint final.
 
 
Brigitte : « Le duathlon de Souppes sur Loing est une course que j’aime beaucoup faire car l’organisation est excellente, la date de cet événement tombe bien, il est possible de la faire par équipe et c’est chez moi.
Pascal Benard m’a trouvé un cycliste avec qui je l’avais déjà fait une fois auparavant, nous avions fini 2e par équipe mixte. Le défi à relever était donc de taille car nous souhaitions, même si on fait genre de rien, faire aussi bien.
Le départ de la course donné à 14h01, je pars pour 5km800 que je conclus en 23’54 me classant de manière provisoire première féminine, je passe le relais à Denis Renaudie. Il part à vélo pour 24km et nous sommes alors 3e équipe mixte car des coureurs masculins le font avec des cyclistes féminines. Je récupère, je m’étire, je fais des lignes sous l’oeil attentif de Carlos, en attendant Denis sous la pluie. Il arrive au bout de 38’39, aucune cycliste féminine n’est arrivée encore et je pars alors à la poursuite de la première fille, son cycliste ayant doublé le mien, nous sommes donc 2e au classement provisoire. Je donne tout ce que je peux sur le 2km900 que je boucle en 12’03 mais je n’y arrive pas. 11 » nous sépare de la première équipe mixte à l’arrivée.
On se félicite quand même car nous sommes contents d’avoir fait aussi bien que la dernière fois ensemble. Et je suis fière de pouvoir à nouveau monter sur la deuxième marche du podium avec le maillot du PNRT. »
 
 
Elise : « Je connais le Duathlon de Souppes depuis mon enfance mais je n’aurais jamais imaginé que je le ferais un jour….et voilà chose faite !! Une très belle expérience que j’ai eu la chance de vivre avec mon père, un équipier au top. Je me suis vraiment surprise et je me suis fait plaisir. Pas de difficultés particulières sur le parcours de course à pied mais la pluie et le vent se sont invités….comme d’habitude au départ je suis derrière de peur de partir trop vite, une habitude à changer à l’avenir. Pour la première boucle je m’étais fixée 35 minutes, je fais 32min33 une vraie performance personnelle…Après une transition calamiteuse, je croise Pascal puis Anne-Marie, on échange quelques mots et je repars trottiner. Seconde transition, bien meilleure. Je pars plutôt bien mais à mi-parcours avant de revenir sur la route les jambes sont lourdes, je me fais doubler, gros coup de mou. Isa et Carole sont là, elles m’encouragent, la route est proche, ça va aller mieux. Je m’accroche, je retrouve le final des 15kms des virades, et à 600/700 m de l’arrivée je donne tout pour ne plus me faire doubler. Je m’étais fixée 18min grand max, je fais 16min24. Je suis vraiment satisfaite de ma course. Et je serais peut être même au rdv l’an prochain…. »
 
Bravo à elles 2.

Marseille-Cassis

 

« Le temps n’est pas aussi clément que les années précédentes. Il fait frais et la première partie, l’ascension du col de la Gineste, se fait dans un  brouillard qui ne laisse guère de visibilité à plus de 50m par endroits.. . Pas de vue sur les calanques… Le soleil fait son apparition dans la descente et permet de terminer cette superbe 40eme édition avec Cyrille et avec plaisir. »
 
 
1h21m19s, 259ème au scratch sur 18260 arrivants, 57ème M1 sur 3807.
 
Félicitations.

Les Foulées Monterelaises

Le rendez-vous des coureurs sur route se tenait dimanche 28 octobre à Montereau, pour le 10 km en ville.

8 coureurs du PNRT ont pris le départ sous un ciel gris et un froid qui fait aller plus vite !

Photo officielle

Sur 1139 concurrents :

  • Franck Dupré termine 284ème en 39min27s (51ème V1M)
  • Stéphane Guillard termine non classé (?) en 40min15s
  • Dominique Lefevre termine 391ème en 41min30s (48ème V2M)
  • Alain Auzat termine 449ème en 42min41s (99ème V1M) RP
  • Myriam Cueille termine 716ème en 48min30s (34ème V1F)
  • Anne-Marie Chèvre termine 788ème en 49min58s (11ème V2F) RP
  • Eric Dorée termine 927ème en 54min32s (194ème V1M) RP
  • Audrey Livinski termine 1058ème en 1h00min28s (115ème SEF) RP
Photo officieuse

Franck : « Après après avoir couru un marathon d’été mi-octobre, nous voilà 15 jours plus tard sur un 10km en plein cœur de l’hiver. 

Tous les coureurs du PNRT se retrouvent pour la photo de groupe et nous faisons l’échauffement ensemble.

L’objectif du jour pour moi est double : faire le lièvre de Stéphane pour sa qualification aux championnats de France et ne pas se blesser pour cette première course après le marathon.

Nous partons avec une pensée pour Laurent qui n’a pas pu être parmi nous. 

Le départ est rapide car ce 10km attire des coureurs de très bon niveau. Mais avec Stéphane, nous respectons le rythme prévu et nous ne laissons pas emmener par la vague (pour une fois !).

Nous restons à l’allure prévue, même lorsque parfois le vent glacial vient de face. Ça pique ! Heureusement, le parcours est plat et propice à une performance. L’organisation est bien rodée : le chrono officiel est affiché plusieurs fois sur le parcours et permet de vérifier que nous sommes bien partis pour la qualif. 

Tout se passe bien jusqu’au km7. Je sais que c’est le moment où Stéphane va entrer dans le dur, je redouble donc d’encouragements. Ça passe, nous n’avons que 5s de retard … mais au km8, nous ralentissons. Ça va être difficile d’autant que Steph me dit qu’il n’y est plus. On tente une relance mais au km9, nous accusons 15s de trop. Il faudrait faire un dernier km canon. Hélas, les 200 premiers mètres restent au même rythme, ça ne sera donc pas pour cette fois. J’abandonne Steph et je décide de sprinter pour préparer le corps et le mental au prochain défi. 

Stéphane arrive quelques secondes plus tard, déçu. Ça va passer, Steph, accroche toi et travaille !!! Après quelques carrés de chocolat, je retourne chercher Audrey comme promis. Je croise Eric qui termine avec une bonne foulée puis je retrouve Audrey, bien coachée par Alain. Je les accompagne jusqu’à l’arrivée. Bravo Audrey, 6’ gagnées en 6 mois ! Et je constate à cette occasion qu’Audrey est devenue une vraie compétitrice : malgré cette excellente perf, elle n’est pas satisfaite, n’ayant pas fait moins d’une heure. Tous les mêmes les coureurs !!! »

Bravo à nos coureurs et coureuses.

La course des citrouilles

La course des citrouilles à Montcorbon : l’occasion de faire tourner les jambes, après un semi (Laurent) ou pour préparer un semi (Valérie).

Sur le 5km, pour 89 concurrents :

  • Laurent Bourgoin termine 13ème en 21min41s (4ème V1M)

Sur le 10km, pour 218 concurrents :

  • Valérie Abelli termine 73ème en 47min35s (2ème V2F)
  • Jonathan termine 123ème en 52min54s (45ème SEM)

Valérie : « Départ un peu lent ce qui me permet de me mettre en jambes le temps de s’habituer au vent de face donc du 5’15 dans les côtes et dès que je peux je descends à 4’25 au kilo. Je termine mon dernier kilomètre en 4’07 et oui j’ai sprinté ! J’ai eu de bonnes sensations même si j’ai fait un peu de surplace dans les montées. »

Bravo à eux 3 !