Archives mensuelles : mai 2018

Foulée Seine et Loing

Dimanche 26 mai, s’élançaient Audrey Livinski et Elise Migeon sur le 10 km de la foulée Seine et Loing, entre Ecuelles et Champagne sur Seine.

Une première pour Audrey et une première depuis 4 ans pour Elise.

Audrey :

"Encore une aventure pour moi : premier 10km de ma vie ! Mais qu'est ce que je fais la !? Soleil, chaleur.... que de questions dans ma tête. Bon cherchons Franck, ça va nous changer les idées. Bus en surchauffe jusqu'à Moret ! Nous voilà arrivées. Départ, grande descente, une pensée pour Pascal qui nous a envoyé un texto « attention au départ rapide et piégeur! » Descente doucement mais sûrement ! Les kms défilent et la chaleur est de pire en pire, très peu d'ombre . Au 8eme km, 2 têtes que nous connaissons, ça fait du bien au moral ! Surtout que le pont de Thomery arrive! Mot d'ordre : les bras, petite foulée dynamique ! Satisfaction de l'avoir passé ! L'arrivée est proche, nos 2 compères nous rejoignent et nous encouragent. Super supporters ! L'arche d'arrivée est là ! Oui ça y est on l'a fait ! Je peux le dire, je suis fier de ma performance ! J'ai atteint mon objectif fixé depuis mon arrivée dans le club ! Un grand moment pour moi mais j ai kiffé !"

Elise : 

"Pour ma part: premier 10kms depuis 4ans. Beaucoup d’appréhension depuis vendredi, après avoir attraper froid ou un coup de chaud mardi ou mercredi où je ne me suis pas encore remise complètement mais pas question de laisser tomber ma copine.... 8h35, arrivées sur place direction les dossards. Pas trop de soleil à ce moment mais il fait déjà lourd. Petites foulées pour rejoindre la navette, je suis déjà en sueur, ça va être chaud. Arrivées sur le lieu du départ, échauffement comme à l’entraînement. Départ, pas trop rapide dans la descente on pense a Pascal. On est dans les dernières mais c’est pas grave, on va en reprendre une bonne partie on le sait. Les 4 premiers kilomètres se passent bien malgré la chaleur qui tape, petites gorgées d’eau régulières, trop peur de me déshydrater. Arrive le ravitaillement et la seule vraie zone d’ombre du parcours, on s’arrose et on boit, surtout ne pas s’arrêter. Ça commence à être dur. Au 6ème kilomètre , je pense lâcher mais Audrey me motive et je m’accroche... arrivée au rond point de Thomery, la surprise Anthony et Olivia sont là, quel plaisir de les voir, j’en ai des frissons, ça me rebouste encore. 8ème kilomètre, le pont de Thomery, j’ai l’impression de coller à la route, je n'avance pas, j’ai chaud, une seule pensée m’obsède : de l’eau fraîche.....je n’y arriverai pas. Audrey me galvanise encore et j’accroche sa foulée. Puis Anthony et Olivia nous rejoignent, Olivia reste avec moi et je tiens maintenant grâce à elle. Elle m’encourage à accélérer un peu pour doubler des coureurs, ce que je fais. Arrivée sur le stade, j’accélère encore mais c’est dur, je ne peux pas sprinter aujourd’hui. J’ai déjà tout donné. Je franchis la ligne et je fonds en larmes dans les bras d’Audrey et d’Olivia. J’ai FINI....ça été dur mais grâce à cet esprit d’équipe unique, grâce à eux je n’ai pas arrêté, j’ai eu mal mais je suis si heureuse. Heureuse et fière de faire partie de cette famille du PNRT, grâce à qui je me dépasse toutes les semaines !!! Alors milles merci, à toi Audrey, à toi Olivia, à toi Anthony, à Valérie et Jonathan qui sont venus aussi mais que je n'ai pas vus, à vous les coachs et à vous tous pour votre soutien et vos messages. Rdv l’année prochaine pour ma revanche."

Sur 446 arrivants :

  • Audrey termine 377ème en 1h06min48s
  • Elise termine 382ème en 1h07min26s

Bravo à elles 2 et à la prochaine course !

Les couleurs du PNRT ont voyagé en Normandie ce samedi 26 mai.

A l’occasion du marathon du Mont Saint Michel, Fabrice Mandreux a participé au trail de l’archange.

 

« On dit parfois que les imprévus sont les mieux vécus.. oui et non ou non et oui… trail de l’archange, de Granville au Mont St Michel. 55km et 800m D+ annoncés. Il faut compter avec le sentier du littoral (de sérieux a-pics), des singles superbes, de la plage et de l’embourbage, et autres difficultés non négligeables. Deux passages de gué compliqués, dire bonjour aux moutons de pré-salé, j’en passe et des meilleurs. L’arrivée a lieu dans le Mont St Michel après une dernière de 200 m qui piquent un peu.. Ma famille à l’arrivée, ça aide et ça fait du bien. »

Fabrice termine 15ème au scratch en 5h17min05s sur 535 arrivants, 5ème M1. 

 

Bravo à lui !

Raid de Senon

Samedi 25 mai se déroulait à Senon le 12ème raid du même nom. Au programme VTT, trail, bike & run, course d’orientation, canoë et épreuves surprises. Le tout en suivi de roadbook.

Comme l’année passée Jonathan et Valérie se sont lancés sur ce défi, à 2, mais chacun dans une équipe.

Au final, 8h d’épreuves pour une distance parcourue de 80km.

Il n’y a pas que la course à pied dans le sport…

Bravo à eux.

Les gendarmes et les voleurs de temps (Ambazac)

Pour cette année, la sortie sportive du club s’est déroulée à Ambazac (87). Les athlètes du PNRT USNSP étaient présents sur le 11km, le 20 km, le 32 km et le 52 km du célèbre  Trail du GVT (Gendarmes et les Voleurs de Temps). Pas moins de 24 athlètes présents !
 
 
Avec une météo impeccable pour courir, un paysage magnifique, ombragé, des monotraces, des ornières, des chemins boueux, des ruisseaux à traverser, chacun y a trouvé du plaisir. Le summum étant atteint à 500m de l’arrivée avec la montée des marches de la chapelle, dans une pente très raide mais noire de monde pour encourager les concurrents.
 
C’est samedi à 14h30 que tout commence, avec le 20km pour 700m de D+. Ils ont toutes et tous finis avec le sourire et heureux de leur course.
 
Sur 675 arrivants :
  • Valentin Benard termine 61ème en 1h52min48s
  • Christelle Level termine 267ème en 2h14min06s
  • Olivia Dufresnoy termine 350ème en 2h21mon03s
  • Audrey Martin termine 383ème en 2h22min40s
  • Sophie Bourgeois termine 451ème en 2h26min49s
  • Eric Dorée termine 457ème en 2h27min12s
  • Maud Person termine 479ème en 2h29min19s
  • Annick Laurent termine 609ème en 2h43min13s

Dimanche matin, départ à 8 h pour le 32 km et 1200m de D+. Laurent Mouchain est arrivé 1er Master3 malgré une chute qui l’a handicapé.
 
Sur 1359 arrivants :
  • Hervé Chauris termine 94ème en 3h03min06s
  • Laurent Mouchain termine 111ème en 3h07min10s
  • Stéphane Martin termine 398ème en 3h34min22s
  • Anthony Jean termine 433ème en 3h37min22s
  • Michel Rohr termine 629ème en 3h50min01s
  • Joël Goubin termine 686ème en 3h53min26s 
  • Angélique Przybos termine 699ème en 3h54min33s
  • Anne-Marie Chèvre termine 927ème en 4h12min23s
  • Aurore Benauw termine 958ème en 4h14min55s
  • Fred Rivière termine 1035ème en 4h21min01s
  • Carole Benard termine 1138ème en 4h29min50s
  • Marie-Pierre Molina termine 1198ème en 4h39min08s
  • Alain Sofianos termine en 1237ème en 4h44min09s
  • Bruno Detilleux termine 1244ème en 4h45min55s

Les athlètes présents sur le 32 km sont qualitfiés pour le championnat de France de Trail court qui se déroulera le 14 juillet à Montgenève.
 
A 8h30, départ du 52 km (1600m D+) où seul Pascal Langlais était inscrit pour le club. Il termine ce périple en 299ème position sur 461 arrivants en 7h14min15s. Bravo à lui !
 
 
A 16h, départ du 10km (200m D+), nos 2 coureurs ont dû affronter la chaleur, qui avait plutôt épargné les autres courses.
 
Sur 545 arrivants :
  • Eric Parmentier termine 355ème en 1h20min10s
  • Lise Sautron termine 454ème en 1h27min51s 
 
 
Ce week end est pour le club une sortie sportive et festive qui nous permet de nous retrouver avec nos familles et passer d’agréables moments collectifs. 
 
Bon repos à tous pour être à nouveau en forme sur les prochains challenges de chacun.

24h de Brives

Encore un défi fou ! 24h ! 24h de course à pied pour aller parcourir près de 153km, voilà une idée folle que Patrick Février du PNRT a relevée avec panache. Certes l’objectif souhaité n’est pas complètement atteint mais la performance n’en demeure pas moins exceptionnelle.

Au final, Patrick termine 24ème sur 93 participants et a parcouru 152,8km.

Ceci valait bien un compte-rendu :

« Une date cochée au calendrier depuis plusieurs mois, une préparation spécifique sur 10 semaines (une grande première pour moi), un objectif annoncé de 180 kilomètres (« marque » minimale pour être éligible au tirage au sort pour participer au Spartathlon), et au final, un peu moins de 153 kilomètres parcourus…
Et l’éternelle question du verre à moitié plein ou à moitié vide qui revient…

Ma préparation spécifique a vraiment porté ses fruits, dans le sens où les sensations ont vraiment été excellentes sur le 1er tiers de la course.
Ce qui m’a complètement mis dedans, et qui n’était pas prévu (les fameux aléas du Jour J), c’est cette violente douleur à la cuisse, pourtant apparue dès la… 5ème heure ! J’ai pensé à un souci de quadri, une première pour moi malgré les kilomètres et les kilomètres courus depuis quelques années…
Histoire de clarifier la chose, et étant donné que j’étais pile dans mes temps de passage pour arriver, tout en gestion et sans fatigue réelle, à mon premier objectif (100 bornes en 11 heures, avec passage au marathon en 4h03′), j’ai anticipé la pause que j’avais prévu de faire après justement ces 100 kms, pour aller me faire masser après 8 heures de course (et 76 kilomètres parcourus).
Ce fut je le pense la seule erreur que j’ai commise !

Parce qu’après une heure « perdue » (15′ d’attente au massage, puis 40′ de massage), je m’étais complètement refroidi, et surtout que les deux jeunes kinés qui étaient sur mes jambes n’avaient fait qu’empirer la douleur ! Aucun reproche à leur faire bien évidemment, mais alors que tout allait bien jusque-là (hormis la gêne plus que douloureuse à la cuisse), j’ai quand même pris un gros coup sur la tête !
Tout ça pour ça !!!

En même temps, personne ne sait ce qui se serait passé si j’avais continué… Peut-être aurai-je dû abandonner à cause de la blessure… Peut-être pas… 80 bornes à faire en 12 heures, si cette satanée douleur n’avait pas été là, ce serait normalement passé sans souci. Mais avec des si…

J’ai tenté de relancer, de recourir, mais bien qu’entièrement changé j’étais frigorifié (comme pas mal de coureurs d’ailleurs !). Bref, pas de dessin, j’ai tout de suite compris que mon objectif ne serait pas atteint. Je me suis par contre obligé à ne pas m’arrêter pour dormir, sans trop de souci, et à continuer jusque 150 bornes, en serrant les dents. Je sais que d’avoir tenu me servira lors de prochaines échéances, je saurai m’en souvenir.

Le petit truc en moins (respect du règlement) : pas de musique autorisée pendant la course ! Enfin si, parce que l’orga était sympa, mais avec… une oreillette !
Pas pratique lorsque l’on a qu’un casque

Avant ces 24 heures, j’ai souvent expliqué que sur ce type d’épreuve, c’est du 60% physique / 40% mental. Après être reparti, j’étais passé en 30/70, pour terminer tant bien que mal en 10/90 ! La tête a vraiment des ressources insoupçonnées !
Je suis retourné voir les kinés à l’issue de la course, et il semblerait qu’en fait, la douleur soit liée au TFL, une autre première pour moi. A suivre…

Au final, je garderais juste en tête que plus de 150 kms sur un 24 heures, ce n’est pas trop mal, et que même si ce n’est pas ce que j’étais venu chercher, je ne peux pas être déçu.
Parce qu’être malade, dans un jour sans, ou se blesser, ça fait partie du jeu, et que même en ayant suivi la meilleure des préparations, on ne peut rien y faire ! Réussir son objectif, c’est la conjonction de plusieurs paramètres, certains maîtrisables, d’autres pas.
Et si la magie du sport était là ?

A J+3, je sais « avoir » les 180 kms dans les jambes sur un 24 heures, mais il est fort probable qu’en réalité, je ne le sache… jamais ! Juste parce que tant qu’à courir longtemps, et à défaut d’aller vite, je préfère quand même le faire entouré de magnifiques paysages plutôt que sur un circuit, même accompagné de gens très sympas avec lesquels tu as beaucoup de temps pour discuter.
Mais il paraît qu’il ne faut jamais dire jamais ! »

Un énorme bravo pur cette performance hors norme !