Archives mensuelles : octobre 2018

Marseille-Cassis

 

« Le temps n’est pas aussi clément que les années précédentes. Il fait frais et la première partie, l’ascension du col de la Gineste, se fait dans un  brouillard qui ne laisse guère de visibilité à plus de 50m par endroits.. . Pas de vue sur les calanques… Le soleil fait son apparition dans la descente et permet de terminer cette superbe 40eme édition avec Cyrille et avec plaisir. »
 
 
1h21m19s, 259ème au scratch sur 18260 arrivants, 57ème M1 sur 3807.
 
Félicitations.

Les Foulées Monterelaises

Le rendez-vous des coureurs sur route se tenait dimanche 28 octobre à Montereau, pour le 10 km en ville.

8 coureurs du PNRT ont pris le départ sous un ciel gris et un froid qui fait aller plus vite !

Photo officielle

Sur 1139 concurrents :

  • Franck Dupré termine 284ème en 39min27s (51ème V1M)
  • Stéphane Guillard termine non classé (?) en 40min15s
  • Dominique Lefevre termine 391ème en 41min30s (48ème V2M)
  • Alain Auzat termine 449ème en 42min41s (99ème V1M) RP
  • Myriam Cueille termine 716ème en 48min30s (34ème V1F)
  • Anne-Marie Chèvre termine 788ème en 49min58s (11ème V2F) RP
  • Eric Dorée termine 927ème en 54min32s (194ème V1M) RP
  • Audrey Livinski termine 1058ème en 1h00min28s (115ème SEF) RP
Photo officieuse

Franck : « Après après avoir couru un marathon d’été mi-octobre, nous voilà 15 jours plus tard sur un 10km en plein cœur de l’hiver. 

Tous les coureurs du PNRT se retrouvent pour la photo de groupe et nous faisons l’échauffement ensemble.

L’objectif du jour pour moi est double : faire le lièvre de Stéphane pour sa qualification aux championnats de France et ne pas se blesser pour cette première course après le marathon.

Nous partons avec une pensée pour Laurent qui n’a pas pu être parmi nous. 

Le départ est rapide car ce 10km attire des coureurs de très bon niveau. Mais avec Stéphane, nous respectons le rythme prévu et nous ne laissons pas emmener par la vague (pour une fois !).

Nous restons à l’allure prévue, même lorsque parfois le vent glacial vient de face. Ça pique ! Heureusement, le parcours est plat et propice à une performance. L’organisation est bien rodée : le chrono officiel est affiché plusieurs fois sur le parcours et permet de vérifier que nous sommes bien partis pour la qualif. 

Tout se passe bien jusqu’au km7. Je sais que c’est le moment où Stéphane va entrer dans le dur, je redouble donc d’encouragements. Ça passe, nous n’avons que 5s de retard … mais au km8, nous ralentissons. Ça va être difficile d’autant que Steph me dit qu’il n’y est plus. On tente une relance mais au km9, nous accusons 15s de trop. Il faudrait faire un dernier km canon. Hélas, les 200 premiers mètres restent au même rythme, ça ne sera donc pas pour cette fois. J’abandonne Steph et je décide de sprinter pour préparer le corps et le mental au prochain défi. 

Stéphane arrive quelques secondes plus tard, déçu. Ça va passer, Steph, accroche toi et travaille !!! Après quelques carrés de chocolat, je retourne chercher Audrey comme promis. Je croise Eric qui termine avec une bonne foulée puis je retrouve Audrey, bien coachée par Alain. Je les accompagne jusqu’à l’arrivée. Bravo Audrey, 6’ gagnées en 6 mois ! Et je constate à cette occasion qu’Audrey est devenue une vraie compétitrice : malgré cette excellente perf, elle n’est pas satisfaite, n’ayant pas fait moins d’une heure. Tous les mêmes les coureurs !!! »

Bravo à nos coureurs et coureuses.

La course des citrouilles

La course des citrouilles à Montcorbon : l’occasion de faire tourner les jambes, après un semi (Laurent) ou pour préparer un semi (Valérie).

Sur le 5km, pour 89 concurrents :

  • Laurent Bourgoin termine 13ème en 21min41s (4ème V1M)

Sur le 10km, pour 218 concurrents :

  • Valérie Abelli termine 73ème en 47min35s (2ème V2F)
  • Jonathan termine 123ème en 52min54s (45ème SEM)

Valérie : « Départ un peu lent ce qui me permet de me mettre en jambes le temps de s’habituer au vent de face donc du 5’15 dans les côtes et dès que je peux je descends à 4’25 au kilo. Je termine mon dernier kilomètre en 4’07 et oui j’ai sprinté ! J’ai eu de bonnes sensations même si j’ai fait un peu de surplace dans les montées. »

Bravo à eux 3 !

Trail du Mont Sarrazin et Semi-marathon d’Orleans

C’est sur le terrain de jeu bien connu du PNRT que 5 membres du club se sont élancés dimanche matin, pour le trail du Mont Sarrazin à Saint-Pierre-lès-Nemours.

11km et 24km pour les plus courageux. Singles, chemins sur un terrain sec donc rapide, avec la fameuse descente dans le sable pour soulager les cuisses : Un trail toujours aussi séduisant.

Sur le 11km, pour 228 concurrents :

  • Anthony Jean termine 20ème en 57min54s (9ème SEM)
  • Bruno Duyck termine 110ème en 1h12min25s (22ème V2M)
  • Jonathan termine termine 122ème en 1h13min48s (35ème SEM)
  • Myriam Cueille termine 133ème en 1h15min13s (3ème V1F)

Sur le 24km, pour 145 concurrents :

  • Xavier Ibanez termine 119ème en 2h50min29s (39ème V1M)

De son côté, Laurent Bourgoin courrait à Orleans, à l’occasion du semi-marathon. Il termine l’épreuve 136ème/393 en 1h38min25s (51ème V1M).

Bravo à nos 6 coureurs du dimanche.

Marathon Seine-Eure

C’est ce dimanche 14 octobre que se lançaient Fabrice Mandreux et Franck Dupré leur défi : Battre leur chrono sur marathon.

Résumé de la course par les 2 protagonistes :

Fabrice :

« 6h30, réveil. Après un dur apéro la veille au jus d’abricot, la nuit se termine pour laisser place au jour J. Eh oui Vincent, nous ne t’avons pas écouté et avons laissé la gnôle au placard.

Petit déj en silence pour essayer de ne pas réveiller les enfants. Rassemblement des affaires, 15 vérifs pour être sûr d’en emmener trop puis départ.
 
On s’aperçoit très vite que l’orga est rodée. En arrivant aux navettes, quasiment pas d’attente, ça dépote ! C’est propre et fluide.
 
Arrivés sur le départ largement en avance, nous avons le temps de nous préparer tranquillement avant de déposer les sacs aux consignes. Allons trottiner un peu… Il fait bon, pas froid, ciel dégagé, des conditions de départ optimales. Du coup je me dis déjà que dans 3 heures, le temps sera presque estival.
 
Quelques accèl tranquilles et nous allons nous placer sur le départ, à 2-3 mètres de la ligne.
 
A ce moment défilent 10 semaines d’entrainement, avec tout ce que ça a pu impliquer (organisation, souffrance, vie familiale, professionnelle,…), à une vitesse… bah, de la pensée !
 
9h30, départ.
 
Un départ agréable, à la « fraîche », sans bousculade, où le rythme travaillé auparavant se prend très vite. Je pensais partir doucement, en 4’10 / 4’15 et ça sera en 3’58 pour le premier kilo. Nous avançons comme dans une petite vallée, colline à droite et à gauche, alternant passages ombragés et ensoleillés. Le premier ravito arrive, à ne surtout pas louper car je sais déjà que le soleil fera son effet sur la fin. C’est donc dès le début qu’il faut s’hydrater ! Par la suite je n’en louperai pas un seul.
 
Les routes sont larges, tout est bien dégagé. Même en arrivant à louviers, au 10ème le centre-ville est bien libéré et sur une grande distance puisque qu’en sortant nous serons déjà au 17ème. Direction St Pierre du Vauvray au travers d’une grande courbe de 6km à l’ombre.
 
En sortie de St Pierre, supportrices en vue !! Nos familles sont là, une surprise puisque l’on avait parlé du 30ème. Quel bonheur !! Ça, ça re-booste ! Le sourire se dessine sur un visage déjà entamé par 24 km et 1h35 de course. Plus de la moitié abattue et du coup un objectif : le 30ème. Celui-ci arrivera du coup assez vite et se passera en à peine 2h. Nous sommes ensemble avec Franck à ce moment-là et retrouver nos femmes et nos filles donne lieu à une belle série de photos souvenirs.
 
Je me dis qu’il ne reste plus que 12 bornes et qu’on est dans les temps, ça va le faire, j’y crois ! C’est vrai quoi, qu’est-ce que c’est que 12 bornes ?? Eh bien il s’en passe des choses en 12 bornes…
 
Pas de coup mou franc mais à partir du 33ème je sens que l’énergie a diminué, très légèrement… Au 35ème, encore un poil de plus…
 
Au 37ème, début du tour de l’étang qui est cela dit en passant très joli. Cela empêche peut être en partie de penser au vent et au soleil qui eux, sont bel et bien présents. Avec le recul, je ne m’en suis pas rendu compte, mais il a fait son effet, cumulé avec la fin de course. A ce moment-là on compte les kilos restants.
 
Au 41ème, regain d’énergie, la foulée se relance et je fais l’analogie : 1kilo, 4mn…
 
Les 200 derniers mètres (ou plutôt 400) sont du pur bonheur ! L’arrivée est là : une belle arche bleue au bout d’un tapis rouge qui nous tend les bras. Le but, l’objectif réalisé d’une préparation intense et volumineuse, la destination finale, cette émotion du passage de la ligne qui n’appartient qu’à soi. Puis ce plaisir de le partager avec Franck et nos familles qui sont là et sans qui l’aventure ne serai pas la même.
 
12h21mn22s, arrivée. »
 
 
Franck :
« Nous voilà au pied du mur. Le départ va être donné dans quelques minutes et avec Fabrice, nous sommes bien placés, pas très loin derrière les élites.
L’échauffement a été sérieux, c’était indispensable car depuis un peu plus d’une semaine, un mal de dos m’angoisse. Pas possible de rater encore une fois ce marathon après une telle préparation.
Heureusement, ça a l’air d’aller ; pourvu que ça tienne 42km195.
C’est parti … je respecte scrupuleusement le rythme (rapide) que j’avais prévu. Au bout d’un km fait avec Fabrice, je passe devant. Les km défilent au rythme que j’avais pris soin d’imprimer sur mon bracelet d’allure.
Il fait chaud. Déjà à l’échauffement nous étions en sueur (14 octobre en Normandie !!!). Nous passons avec bonheur à l’ombre de temps en temps, c’est plus supportable.
Jusqu’au 18ème, tout se passe comme prévu mais je trouve que je suis un peu fatigué… au 20ème, je comprends que tout ne va pas se passer sans encombre. Pour autant, je garde le rythme, juste un léger retard de quelques secondes sur mes prévisions. Je passe le semi plus fatigué qu’à Tinqueux alors que je mets 3’ de plus. Hélas ça se confirme au 24 ! Je ne suis plus dans le rythme. Le rêve de 2h50’ s’est envolé et je vise mon objectif de 2h53’. J’y crois …
Tiens, qui passe à côté de moi avec un mot d’encouragement un peu avant le km27 ? Fabrice ! Je m’accroche à lui. Un second souffle peut arriver… je tente !
Je perds un peu de temps au ravito du km30 et quand j’essaie de reprendre les quelques mètres de retard, les mollets se durcissent. Aïe, ça sent les crampes ! Je ralentis pour éviter de les déclencher. La fin va être dure. Et je ne m’imagine pas ce qui m’attend du 36 au 41 où le rythme deviendra catastrophique. Ce qui est moins traumatisant, c’est que je continue à doubler les coureurs de l’Ekiden et que je conserve ma place au marathon ! Tant mieux, ça évite le coup supplémentaire au moral.
Arrivé au km 41, je décide de remettre les gaz. Je veux absolument arriver avant 2h55’ et je suis perdu dans mes calculs !
Les mollets tiennent et j’arrive à retrouver une allure normale. La petite accélération à la fin pour gagner quelques nanosecondes et c’est fini. 2h54’26’’
Au moment de passer la ligne, j’hésite entre la déception de ne pas avoir atteint l’objectif et la joie d’améliorer mon record.
Je tombe dans les bras de Fabrice qui m’attend à l’arrivée. Comme deux stars, on répond aux questions du journaliste qui couvre l’épreuve. Nous voilà à la télé sur la chaîne Normande et sur l’écran géant.
Les couleurs du PNRT sont à l’honneur !

Une belle aventure … et surtout une complicité avec mon jumeau qui resteront gravés dans ma mémoire.

Normal qu’il aille vite ce Fabrice … il vole !
Plus que quelques mètres … quel bonheur de boucler la distance.

Bravo à nos 2 champions !