C’est à Venacu, en Corse qu’Hervé est parti passé ses vacances, avec ses chaussures de trail bien évidemment.
Une course de 15km pour 1600m de D+, au coeur de la montagne corse, avec bien évidemment des paysages à couper le souffle.
Hervé bouclera la parcours en 2h57 et finira 45ème sur 131 concurrents. Il terminera 13ème dans sa catégorie.
Retour en Seine et Marne désormais pour la nouvelle saison qui se prépare.
Bravo à Hervé.
Détour par les Alpes ce WE, en France et en Italie pour les 6 coureurs du PNRT; avec du dénivelé au programme pour tous !
Premier détour du côté de Lanslevillard où Carole, Olivia, Pascal et Anthony se lançaient sur l’EDF Cenis Trail, sur 3 distances différentes. D’abord inscrites sur le 23km, Carole et Olivia vont finalement changer de distance la veille de la course en passant sur le 33km et 1700D+. Anthony s’élancera sur le 54km et 2900D+. Quant à Pascal, ce sera le trail noir et ses 72km et 3500D+.
Sur le trail bleu, Carole et Olivia nous racontent :
"8h, c’est le départ de notre course la plus difficile en terme de distance et de dénivelé : 33km et 1770m de D+. Nous sommes pourtant sereines, nous mettrons le temps qu’il faudra, mais nous y arriverons. C’est donc un choc pour nous lorsqu’à 2 minutes du départ, les organisateurs nous apprennent que la barrière horaire a été modifiée pour cause d’orages, nous n’avions plus que 3h au lieu de 4 pour parcourir 19,5km et 1100m de D+ ! Impossible donc de s’arrêter admirer les fleurs et les cascades pourtant magnifiques, il faut courir dès que le terrain le permet pour espérer être finisher… Mais malgré nos efforts, nous passons après cette barrière horaire, qui sera finalement repoussée d’une heure ! Le soulagement nous permet enfin de nous reposer un peu au ravitaillement et de profiter des paysages avant de grimper pendant 4km et 600m de D+ et d'arriver au point culminant(2650m), nous offrant une vue splendide sur le lac. Quelques photos, et c’est reparti pour la longue descente, très raide, qui nous ramène (enfin !) au village.
Le passage sous l’arche se fait sous les gouttes de pluie et les grondements du ciel, les nerfs lâchent nous arrachant quelques larmes, mais nous sommes si heureuses : nous sommes finishers !! Même si nous n’avons pas couru côte à côte, nous sommes restées en contact pour s’encourager par messages ce qui nous a permis de vivre ensemble cette aventure sportive afin de garder cette énergie de vouloir aller jusqu’au bout."
Olivia termine 169ème en 6h05min56s et Carole termine 177ème en 6h28min06s, sur 193 partants.
Sur le trail rouge, Anthony a plus souffert sur le 54km en terminant le parcours en 10h19min44s, à la 89ème place sur 107 partants. Une fin sous les orages et la pluie battante qui a achevé un parcours exigeant sur lequel il n’a jamais trouvé le rythme. Mais content tout de même d’être finisher.
Sur le trail noir, c’est avec déception que Pascal n’a pu terminer sa course, l’organisation ayant sagement pris la décision d’arrêter l’épreuve en raison des conditions météorologiques. Après avoir parcouru 54km et près de 3000m de D+, l’aventure s’est arrêtée là pour Pascal qui avait la condition pour terminer. (A noter que 28 concurrents seulement termineront la course sur les 150 inscrits)
Ce n’est que partie remise.
Du côté de l’Italie, Xavier et Julien se lançaient également sur 2 défis différents.
Xavier participait au Mozzafiato Trail Corto, 26km et 1365D+. Une épreuve réalisée sous la chaleur locale avec un départ à 9h, en 5h21.
Julien lui partait pour un trail, la Monte di Capo, 7km pour 700D+, avec arrivée une vue magnifique sur la Suisse et le lac de Lugano et le lac de Côme. Une montée tout en lacet que Julien termine en 87ème position sur 160 en 57min, avec l’envie de tenter le 32km et ses 3100D+ l’année prochaine.
Bravo à tous.
Encore des coureurs du PNRT sur des trails de montagne ce WE, avec 4 membres du club, aux 4 coins de la France, presque. Audrey Martin du côté de Super-Besse, Frederic Silvain près de Sallanches pour le trail du Tour des Fiz et Céline et Eric Parmentier dans les Pyrénées avec le trail de la Tuque d’Arrens. Rajoutons également Christelle Level sur le semi-marathon Marjevols-Mendes.
Audrey participait, hier, à son 1er trail en montagne : l’envol de la Perdrix. 16,7 km et 766m de D+, un départ de la station de Super-Besse pour une montée jusqu’à 1830m au pied des marches finales du Puy de Sancy et retour vers la station par les Puys de la Perdrix et de Chambourguet en passant par des pâturages et des singles en forêt, par un temps magnifique qui lui a permis d’admirer tous les paysages du Sancy.
Au final, un temps de 2h37, 168ème sur 191 arrivants et contente de l’avoir fait !
Du côté de Sallanches, Frederic Silvain s’élançait sur le tour des Fiz, 30km pour 2300m de D+ !!
Il termine la course en 294ème position sur 641 arrivants en 5h58min12s.
Dans les Pyrénées, Céline et Eric partaient pour 9,5 km et 520m de D+.
Eric termine 156ème en 1h32min25s et Céline termine 169ème en 1h37mon14s sur 187 arrivants.
Christelle courait elle sur le semi-marathon Marjevols-Mendes, en Lozère. D’une distance de 22,5km (!), ce parcours atypique a la particularité d’avoir un dénivelé positif de plus de 600m. Christelle termine 905ème sur 1991 arrivants en 2h15min07s.
Bravo à eux 5 !
Pendant les championnats de France de trail à Montgenèvre, d’autres en ont profité pour aller courir ailleurs, mais toujours en montagne, avec des épreuves de plus de 7h ! Fabrice Mandreux, dans les Pyrénées, mais aussi Pascal Langlais et Christophe Poncelet en Isère en ont profité pour admirer du paysage. Bref, du dénivelé au programme.
Fabrice s’élançait donc sur le GTVO, comprendre le Grand Trail de la Vallée d’Ossau, pour une course de 74 km et 5000m de D+ :
« 4h30. Il pleut encore, comme toute la nuit d’ailleurs, passée sous une tente qui a heureusement tenu le coup. Les participants finissent d’arriver pour le contrôle des sacs. 4h50. Feu d’artifice (devait être heureux les habitants, ben en fait oui), musique et à 5h, stop à la pluie et top départ. Allez on commence par prendre 1063m de D+ sur 6km. Dans le noir, la forêt, chemins caillouteux et avec les trombes d’eau de la nuit, on se dit, heureusement que c’est une des plus grosses difficultés (sauf que c’est pas vrai). 6h20. Remise à niveau des bidons car derrière il y a encore 760m de D+, autant de D-, le tout sur 10km. Nous sommes sur les alpages où se mélangent à nouveau chemins caillouteux, sentiers à vaches (avec ses nombreux passages de boue et de bouses, et y a pas le choix…) et droit dans le vert où.. Il n’y a pas de traces.
Le risque d’entorse est très souvent présent (on comprend mieux pourquoi la bande de strap fait partie du matériel obligatoire ). Cette avant dernière phrase résume très bien le trail en fait. Ils avaient prévenu la veille au briefing : « vous verrez, c’est un trail difficile, terroir ». Et ben y zavaient raison en plus. Pauvre petit coureur d’île de France… Les descentes commencent à bien attaquer les cuissots et ce, jusqu’à Louvie-Juzon où j’arriverai vers 11h. Le relais. Je m’accorde une pause de 20min, le soleil a déjà fait son effet. J’apprendrai plus tard l’abandon de 66 coureurs à ce niveau là. La plus grosse difficulté annoncée est a venir : la montagne du Rey. Un grand panneau annonce la couleur au debut de la montée : » Ici, tu seras jugé ! « . Nous prenons 960m de D+ en 3km, en plein soleil avec des difficultés qui repoussent le plaisir. Bref un km vertical à mi-parcours, sympa… La descente qui suit est dans la même lignée. Plusieurs chutes, (4 ou 5 pour moi) et surtout, impossible de marcher, trop pentu. Alors de temps en temps, on s’arrête.. Beaucoup d’autres abandonneront après ce passage. Le ravito suivant verra plusieurs coureurs faire carrément une sieste. C’est qu’il reste encore 30 bornes… Et là bizarrement, le mental commence à prendre le relais. Tu te dis tant que mes jambes me porteront, j’avancerai. Et un pas après l’autre, elles te portent , magique. Les paysages se succèdent, magnifiques, la faune, la flore, les vaches, les chevaux de trait, les chèvres et leur berger canin, les rapaces… Ça aide. Dernière montée au col de l’Aubisque, à nouveau de la pierre, dur mais on sait que c’est la dernière. Le dernier ravito nous accueille avec ceci : « l’abandon n’est plus une option, tu seras finisher ! « . On se remet un peu en état car l’on appréhende la fin : une dernière descente de 12km jusqu’à Laruns. Elle est en bonne partie roulante mais fait son office destructeur au niveau des quadri. C’est devenu du bois… Allez, fini de se plaindre, l’arrivée est là, je vois ma femme (mille mercis à elle) et 4 de mes filles (petite pensée pour Joyce) avec qui je passe la ligne. Ca y est, c’est fait… Une orga très bien gérée, des bénévoles vraiment au top et balisage comme je n’avais jamais vu (une balise maxi tous les 30m, mais j’ai pas compté). 421 partants, 255 arrivants (quasi 40 % d’abandon). 15h08 d’efforts me classe 123eme et 42eme M1. C’est pas facile la montagne..
Sur le trail des passerelles, en Isère, Pascal et Christophe s’élançaient chacun sur une course différente, le 40km et 2000m de D+ pour le premier et le 67km et 3500m de D+ pour le second.
Bravo à eux 3 !
En ce WE de fête nationale se tenait à Montgenèvre le championnat de France de trail court, pour lequel 4 membres du PNRT étaient qualifiés.
Un parcours montagneux avec des cols à 2700m d’altitude, un vent glacial, de la pluie et même de la neige au sol parfois qui ont pu agrémenter le parcours modifié (à cause de conditions météo) de 25km et 1500m de D+.
L’occasion également de retrouver Lionel, ancien membre du club parti vivre dans le sud désormais.
Au classement :
Bravo à eux 4 !