Jean-Luc raconte la course de ce week-end.
7 jours après une sortie de 5 km à Beaumont du Gatinais, déjà sous la chaleur, nous étions à nouveau quatre à participer à la Saint Germ’Nature sur 14 km avec 200 m de dénivelé (Angélique, Myriam C, Myriam V, Jean Luc). Fabrice a participé également à la course. La chaleur annoncée ce dimanche nous a incité à partir prudemment. Départ du stade de Saint-Germain-Laval, situé au centre du village, et on traverse un lotissement puis nous abordons plusieurs faux plats à travers les rues du village. Enfin, nous sortons peu à peu de Saint-Germain-Laval et abordons une belle montée d’un kilomètre pour enfin débuter le trail nature (km 3). Une succession de chemins avec quelques côtes sous le soleil et la chaleur. Il faut noter la remarquable préparation des organisateurs du trail avec trois ravitaillements aux 4, 6 et 9ème km. A chaque ravitaillement, des petites bouteilles d’eau ouvertes qui nous permettaient de d’assouvir notre soif mais aussi de nous arroser copieusement pour refroidir notre corps. Cela a permis d’oublier un peu la chaleur et d’aller au bout de la course
sereinement. Au final, une belle course de 14 km.
Au départ, la stratégie était la même pour nous cinq, Fabrice, qui arrive à la fin de sa prépa France Trail, n’avait pas d’objectif sur cette course, juste une sortie nature. « En ce qui me concerne, il s’agissait de ma dernière course avant les championnats de France de trail, le 13 juillet à Val d’Isère. Et tout avait très bien commencé avec l’offre de deux bières pour chaque coureur à la récupération des dossards. Je connaissais le parcours puisque j’avais déjà participé à la Saint-Germ’Nature l’année dernière. Une course originale entre un trail et un 10 km sur route. Résultat 7 minutes de plus qu’en 2024 et un tendon d’Achille très douloureux. Manque normal d’énergie et d’allure avec le cumul de la prépa pour les France de trail. Cependant un immense plaisir d’avoir profité de l’ambiance et surtout de la bonne humeur de notre groupe du PNRT. »
Angélique, Myriam C et Myriam V découvraient la course, elles sont parties prudemment. Myriam V a apprécié le parcours : « Si je devais résumer ce trail de 14 km en deux mots, ce serait ardeur et entraide. Retour sur une matinée intense, marquée par la chaleur écrasante et des moments de complicité avec mes camarades de course. Le départ : convivialité et préparation C’est en covoiturant avec mes cinq camarades de course que cette aventure a commencé. L’ambiance dans la voiture était à la fois détendue et excitée : chacun partageait ses anecdotes de trails passés, ses petites appréhensions pour cette journée qui s’annonçait… chaude. Très chaude. Une fois sur place, nous avons récupéré nos dossards avant de débuter l’échauffement. Il n’était que 9h, mais déjà, le soleil tapait fort, promettant une matinée éprouvante. Heureusement, j’étais bien préparée : hydratation optimale la veille et camelbag bien rempli pour m’assurer une autonomie en eau. Une course qui commence sur des chapeaux de roues… ou plutôt des pentes ! Le départ a été donné à 9h45. J’ai fait attention à ne pas partir trop vite, consciente que la gestion de
mon effort serait cruciale sur ce parcours vallonné. Et je ne m’étais pas trompée : dès les premiers kilomètres, les côtes se sont enchaînées, implacables. La chaleur n’aidait pas, et les portions exposées au soleil semblaient interminables.
Pour tenir mentalement, je me suis fixé des objectifs simples : atteindre le prochain ravitaillement. À chaque point de ravitaillement, je récupérais une petite bouteille d’eau que j’utilisais pour me rafraîchir en me mouillant presque intégralement. Heureusement, mon camelbag me permettait de rester hydratée tout au long du parcours. Cette routine est devenue mon salut face à la chaleur
écrasante. Entre fraîcheur boisée et petits frissons. Le parcours, bien que difficile, offrait quelques moments de répit. Traverser les bois a été un véritable bonheur, avec une ombre bienvenue et quelques souffles de vent chaud – un vent qui me rappelait les alizés des Antilles. C’est aussi dans ces sous-bois, entre le 5e et le 6e kilomètre, que j’ai failli tomber en pleine descente. Je ne sais toujours pas comment j’ai réussi à me rattraper, mais j’y suis parvenue. Un petit miracle qui m’a redonné un coup d’adrénaline !






La solidarité des habitants et des coureurs
Tout au long du parcours, l’entraide était au rendez-vous. Des habitants, postés devant leurs maisons, prenaient le temps de nous arroser avec leurs tuyaux d’arrosage. Un geste simple, mais tellement précieux dans ces moments-là.
Et puis, il y avait mes camarades : toujours un mot d’encouragement, un sourire, un regard complice. Jean-Luc, qui avait terminé sa course avant moi, est même venu me chercher dans les derniers mètres pour m’accompagner jusqu’à la ligne d’arrivée. Ce geste m’a donné un véritable boost et m’a permis de trouver l’énergie nécessaire pour accélérer dans les derniers instants. Une arrivée marquée par la satisfaction. Après 14 kilomètres d’efforts et un peu plus d’1h33 de course, j’ai franchi la ligne d’arrivée. Le « Saint-Germ’Nature », avec son parcours exigeant et ses paysages variés, m’a offert une belle leçon de dépassement de soi. La chaleur, bien que redoutable, n’a pas terni le plaisir de courir, grâce à l’entraide et aux petits gestes de solidarité qui ont jalonné ce trail. »
Angélique s’est fait plaisir et termine sur le podium M3 à la seconde place. Myriam C finit première de sa catégorie M4. A titre personnel, j’avais décidé de partir sur un rythme qui me permettrait de gérer les difficultés du parcours et la chaleur. Je termine le trail en 1h13’’35’’ à la 49éme place, 4éme M5. J’ai ressenti de bonnes sensations, et pu appliquer la stratégie mise en place jusqu’à l’arrivée. Je précise, sinon je risque le lynchage, que nous étions cinq au départ dans cinq catégories
différentes M2, M3, M4, M5 et M6. Une sortie collective réussie sous le soleil de Saint-Germain-Laval et ses environs.
Résultats (14 km, 200 m D+, 127 arrivants) :
- Jean Luc Correggio, 49ème en 1 :13 :38 (4ème M5H)
- Angélique Prysboz, 51ème en 1:14:43 (2ème M3F)
- Fabrice Giudicelli, 58ème en 1 :17:22 (4ème M6H)
- Myriam Cueille, 61ème en 1:19:22 (1ère M4F)
- Myriam Vaz, 100ème en 1:33:48 (7ème M2F)