Les 13èmes Foulées Guyardaises

Franck Dupré raconte la course de ce week-end :

Quand je me lève de bonne heure samedi matin pour réveiller ma fille, je sens que je n’ai ni le courage, ni l’envie d’affronter la pluie. Une fois n’est pas coutume, pas d’entraînement pour moi aujourd’hui…

A la fin d’un samedi bien occupé, je me demande si la motivation sera de retour le lendemain car après une saison 2018-2019 d’une richesse extrême, la machine a du mal à repartir …

Pour forcer l’envie, je regarde les courses organisées à proximité car je n’ai pas envie de courir tout seul, quitte à faire ça en mode cool. J’en trouve deux : le cross long de Nemours et les 10 km de Villeneuve-la-Guyard. Je mets le réveil et si le corps répond présent, j’irai faire la seconde, on peut s’inscrire sur place et j’ai envie de retrouver l’ambiance de la course de village.

Dimanche matin, pas d’hésitation, je fonce. Je retrouve sur place Laurent ainsi que mon pote Aziz. Échauffement avec Laurent puis c’est parti pour deux boucles de 5 km qui commencent par une côte de 700 m !!! Les jambes sont légères et je me laisse prendre au jeu…

En haut de cette première côte, ma place est déjà faite, je garderai ce classement jusqu’au bout. Je maintiens l’allure pour garder l’écart avec mes poursuivants mais je n’arrive pas, contrairement à d’habitude, à hausser le rythme au dernier kilo pour aller chercher celui qui est devant. J’ai envie d’être bien à l’arrivée, ne pas trop forcer.

Je termine donc cette course rendue difficile par la côte et les deux méchants ponts à chaque tour en 5ème position et 1er M2. Vive le changement de catégorie !!! J’ai bien fait de venir, ce sera le dernier podium de l’année.

Résultats sur 102 coureurs :

  • 37’55 Franck Dupré (5ème / 1er M2)
  • 45’24 Laurent Bourgoin (40ème / 6ème M3)

Bravo à tous les deux!

Cross de Saint-Pierre-lès-Nemours
Une première place pour Brigitte Da Silva

Brigitte raconte la course sur un terrain qu’elle connait par cœur.

« Dimanche 24 novembre, je m’élançais sur 5,900 km au cross de Nemours. J’ai fait un départ plutôt réussi malgré des sensations plutôt mauvaises à l’echauffement. Je relance sans cesse et mon corps répond toujours présent. J’ai de bonnes sensations et essaie de rester en tête afin d’imprimer mon rythme aux filles présentes. Je mets quelques mètres à la deuxième fille, Emeline, sur la dernière boucle mais elle revient sur moi sur la dernière ligne droite et je dois sortir un sprint sans élan qui de mon point de vue me permet de conserver ma place. Ma perception m’aura fait défaut car je suis classée 2ème F. En tant que Master, cela me permet de gagner dans ma catégorie. Ce fut une belle course sur un parcours agréable avec une météo clémente qui lance ma saison de cross ! »

Bravo à elle!

Le Lièvre et la Tortue

Samedi 16 novembre, Carole, Maud, Pascal et Thierry se sont retrouvés à Boigneville dans l’Essonne au départ du trail du Lièvre et de la Tortue.

Le départ de la course a été donné à 17h30 et tous les participants étaient équipés d’une lampe frontale puisque cette compétition se déroulait de nuit.

Parfaitement organisée, un circuit mêlant chemins pierrés, herbés, boueux, monotraces, montées, descentes sèches ou plus douces, tout y était pour rendre cette compétition une belle réussite.

Nos 4 comparses ont donné leur souffle durant cette soirée très froide et humide mais heureusement non pluvieuse.

Sur les 690 partants et 624 classés  :

  • Pascal Benard termine en 1h31’24s,  45ème, 3ème M
  • Thierry Segerie termine en 1h33’04s, 53ème
  • Maud Person termine en 2h06’19s, 360ème
  • Carole Benard termine en 2h34’46s, 590ème

Bravo à tous les 4!

Ekiden 36 (Châteauroux)
Deux équipes du PNRT engagées

Ekiden : un marathon en équipe de 6 personnes, respectivement sur 5, 10, 5, 10, 5 et 7,195 km. D’origine japonaise, la course fait référence à des relais entre des gares pour transmettre le courrier. Le Pays de Nemours Running Trail avait réuni deux équipes, l’une féminine et l’autre masculine, en ce 10 novembre 2019. Une préparation aux petits oignons concoctée par Laurent pour arriver en forme le jour J.

Avant le départ

Dès le samedi, Stéphane M., arrivé plus tôt dans la matinée, avait prévenu : « la bosse du château sera la principale difficulté ». Petite sur le papier, elle a facilement coûté 15 secondes ou plus à chacun et à chaque tour, et elle obligeait à relancer. Premier kilomètre très roulant, 2ème km et sa bosse, kilomètres 3, 4 et 5 sur des faux plats. Ensuite même boucle pour ceux qui courraient le 10 km. Côté météo : heureuse surprise qui a déjoué les prévisions, avec le dimanche matin un temps sec puis ensoleillé, même si la température extérieure était bien fraîche.

Une organisation parfaite, avec des sas pour les relais (même si ce n’est pas facile de prendre le relais puis de déclencher sa montre, voire ses montres 😛), et un parcours très plaisant dans Châteauroux.

Au sein de l’équipe féminine : le souhait de courir en moins de 4h00, et l’espoir de boucler le marathon en moins de 3h45. Côté garçon, pas question de rentrer avec un temps supérieur à 2h50 (minima pour les qualifications au championnat de France master) et un temps visé de 2h45, voire 2h42 (sans vraiment prendre en compte la fameuse bosse…).

David et Thierry, volant vers l’arrivée

Pour les filles, le marathon bouclé en 3h33:26, et pour les garçons en 2h41:21. Deux très beaux résultats (respectivement 9ème équipe féminine sur 18, et 7ème équipe sur plus de 300 équipes engagées)! La qualification master hommes est donc obtenue! Pour les deux équipes, les temps de passage au fur et à mesure donnaient une avance confortable sur les prévisions. Les encouragements et surtout le sérieux et la détermination avec lesquels chacun a couru ont permis d’obtenir ces résultats. Cette course d’équipe, vécue en équipe où chacun a donné le meilleur de lui-même : une expérience à reconduire dans le futur.

A l’arrivée

Equipe féminine (Audrey Martin 24:24; Christelle Level 48:30; Laurence Aubry 29:26; Myriam Cueille 48:53; Annick Laurent 28:44 et Angélique Przybos 33:31), 174 sur 317 (9ème féminine sur 18) en 3h33:26

Equipe masculine (Stéphane Guillard 20:10; David Cheron 37:06; Hervé Chauris 19:00; Franck Dupré 37:49; Stéphane Martin 19:41 et Thierry Segerie 27:33), 7ème sur 317 en 2h41:21

Ambiance festive