Ce dimanche 11 mai s’est déroulé le 30ème marathon de Troyes, Myriam , Franck et Jean Luc se sont présentés au départ avec des objectifs différents. Pour Myriam, une découverte sur cette distance sans repère mais avec une préparation suivie avec assiduité. Pour Franck, c’était l’occasion de se tester après un long arrêt résultant de plusieurs blessures. Et, pour Jean-Luc, essayer de retrouver de la vitesse sur un parcourt très roulant. Les conditions étaient parfaites au départ, un peu de fraîcheur puis la température a grimpé au fur et à mesure de la course. Nous étions plus de 2180 participants au départ.
Une expérience inoubliable (Myriam)
« Participer à mon premier semi-marathon a été une aventure riche en émotions, et je tenais à la partager. Dès le départ, les choses n’étaient pas si simples : il y avait tellement de monde que j’ai eu du mal à trouver mon rythme. Ce n’est qu’au bout de 4 kilomètres que j’ai enfin réussi à caler ma foulée et à me sentir à l’aise. Lors du premier ravitaillement, je décide de m’arrêter pour boire. Je suis en forme, le parcours est agréable et plutôt roulant, composé de deux boucles identiques. Alors que je passe sous l’arche marquant la fin de la première boucle, une scène inattendue se produit : le premier de la course arrive à toute allure, me dépasse, et fait tomber le ruban d’arrivée. Ma première pensée a été : « Et si je le rattrapais ? », mais j’ai vite compris que c’était impossible. Cela m’a fait sourire et m’a donné un petit boost pour continuer. Sur la deuxième boucle, je maintiens le même rythme. Quelques gorgées de compote m’aident à garder de l’énergie, et je prends le temps de m’arrêter à chaque ravitaillement pour bien m’hydrater, ce que je ne fais pas systématiquement d’habitude. À partir du 15ème kilomètre, une coureuse attire mon attention. Elle alterne entre des sprints très rapides et des périodes de marche. À chaque fois, elle me dépasse en courant, mais finit par s’épuiser et ralentir. Je l’observe un moment, puis à 3 kilomètres de l’arrivée, je décide qu’elle ne me doublera plus. Je me mets à accélérer légèrement pour garder mon avance. Mon effort n’a cependant pas suffi pour empêcher deux autres coureurs d’un club différent de me dépasser sur la ligne d’arrivée. Mais, à ma grande satisfaction, mon temps final reste légèrement meilleur que le leur… au millième de seconde près ! Cette première expérience de semi-marathon a été tout simplement magique. J’ai pris du plaisir du début à la fin, et je suis fière d’avoir relevé ce défi. Vivement le prochain ! »
(Franck)
« Mon dernier semi remonte à mars 2020 à Montargis en 1h19’, dernière course avant que tout s’arrête avec le Covid. Puis blessure pendant 4 ans et plus de compétition. Le retour depuis septembre est difficile. Arrêt en janvier et février car le tendon et une cuisse douloureuse. Une semaine d’arrêt début avril avant Bruxelles. Puis 4 bonnes semaines d’entraînement pour entreprendre un semi dans de bonnes conditions. Objectif : ne pas faire 10’ de plus que mon précédent semi. Départ rapide (un peu trop peut-être) puis une deuxième boucle qui s’annonce difficile. Ça tient jusqu’au 15ème kilomètre puis la réalité d’un manque de sorties longues s’impose à moi. Un dernier kilomètre où je donne tout ce qui me reste et j’arrive en moins d’1h28, temps suggéré par Laurent la veille. Ambiance super sympa avec mes deux camarades de courses et Georges comme spectateur aux encouragements qui redonnent du peps ! »
(Jean-Luc)
« Après une tentative avortée au marathon de Bruxelles Louvain, puis le 10 km de la Némourienne, j’ai voulu participer au semi-marathon de Troyes qui propose un parcours très roulant. La préparation a été très courte avec des séances sur piste pour retrouver un peu de vitesse. Pensant partir derrière le meneur d’allure 1h40, l’absence de meneurs d’allure me surprend, sauf 2h00, pour une course à label. Au départ, je suis bloqué par des concurrents lents, je perds beaucoup de temps et je commence à courir à l’allure prévue à la fin du second km. Ensuite, je cours comme j’en ai l’intention. Tout se déroule bien jusqu’au bout même si je ressens un manque de fraîcheur pour pouvoir effectuer un meilleur temps. Au final, je termine en 1h43’07’’. Ce fut une belle course avec Myriam et Franck, et des nombreux encouragements de Georges. »
Nous remercions le coach pour ses précieux conseils durant les préparations et pour la course.
Résultats (semi-marathon, 2180 participants) :
- Franck Dupré, 196ème en 1:27:51 (13ème M3M)
- Jean-Luc Correggio, 684ème en 1:43:07 (13ème M5M)
- Myriam Vaz, 1693ème en 2:06:01 (41ème M2F)