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Sparnatrail

Dimanche 12 novembre avait lieu le Sparnatrail, où 1500 coureurs ont participé aux 3 distances proposées : un 15 km, un 33 km et un 58 km sur lesquelles 8 athlètes du PNRT étaient présents.

Pour certains, l’épreuve a commencé par une visite de cave champenoise, fort bien organisée par Audrey, qui a été accompagnée  par une dégustation d’un nectar local bien apprécié de tous.

Mais finie la plaisanterie, parlons de la course !!!!

"Après un départ à 10h15 sous une allée bordées de platanes, nous voilà parti pour 15km... et non nous sommes arrêtés au bout de 800m à un passage à niveau où nous laisserons passer un train et également filer une moitié du peloton.

Ce sera d’ailleurs notre seul moment de répit.

Un beau parcours boueux du début à la fin (seuls les quelques morceaux de goudron seront sans boue) 
Nous aurons même la chance de pouvoir courir dans un petit torrent grâce à la pluie que nous avons eu juste avant le départ.
Le parcours est une succession de montées et descentes parmi les ceps vignes du domaine champenois,
Bien qu'ayant eu de la pluie quelques minutes avant le départ, nous aurons la chance d'être épargné durant tout le déroulé de l'épreuve."

Sur le 15 km, pour 557 arrivants :

  • Céline Parmentier termine 295ème en 1h43min02s (10ème V2F)
  • Bruno Detilleux termine 325ème en 1h45min54s (36ème V2M)
  • Carole Benard termine 445ème en 1h57min06s (43ème V1F)

"Départ donné à 7h45 nous voici partis pour les 32 km du P’tiot Sparnatrail, nous sommes 4 coureurs du PNRT au départ Hervé, Dominique, Xavier et Stéphane M.

Après 7 km très roulants, en ville puis bord de marne, nous voici au pied des difficultés, la première partie du parcours va être une accumulation de montées et de descentes au cœur du vignoble champenois jusqu’au km 16 et le ravitaillement de Damery.

Nous retraversons la Marne pour attaquer la deuxième partie du parcours qui va se révéler beaucoup moins roulante et plus difficile avec des montées et des descentes rendues très boueuses et glissantes par les pluies de la veille, des chemins en sous-bois et en bordure de vignes veille et enfin, une descente finale vers Épernay.

Nous avions été épargnés par les éléments depuis le départ mais ils vont se déchainer sur cette deuxième partie de parcours (bourrasques de vents, pluies violentes et incessantes) qui vont rendre le parcours très pénible, des flaques devenues des mares, les descentes dans les vignes accompagnées de rivières de boues, de longues lignes droites en forêts où les trajectoires sont rendues glissantes."

Sur le 33 km, pour 629 arrivants :

  • Hervé Chauris termine 85ème en 2h47min55s (37ème V1M)
  • Stéphane Martin termine 265ème en 3h27min54s (111ème V1M)
  • Dominique Lefevre termine 266ème en 3h27min55s (31ème V2M)
  • Xavier Ibanez termine 539ème en 4h12min22s (195ème V1M)

"Départ commun au 32 pour Vincent et Pascal où les conditions de courses seront identiques à celles rencontrées par les concurrents du 15 et du 32 et n’auront rien à leur envier. L’extension du parcours est complétée par une montée en cordes, des descentes très glissantes abruptes et de magnifiques paysages de vignes et de forêt.

Au final, belle satisfaction pour nos deux compères qui terminent l’épreuve dans un bon classement et très heureux d avoir participé à ce SPARNATRAIL 2017."

Sur le 58 km, pour 303 arrivants :

  • Pascal Benard termine 38ème en 5h41min19s (4ème V2M)
  • Vincent Billard termine 92ème en 6h16min09s (36ème V1M)

Bravo à toutes et tous !

 

Ballade entre L’Essonne et la Haute Normandie.

"Après les championnats de France de trail courus mi septembre à environ 8 km/h, décision est prise de relancer la machine afin de redonner de l'amplitude à la foulée et regagner de la vitesse tout en conservant le foncier et le renforcement musculaire  acquis lors de la prépa de Gérardmer.
Un 10km au programme cela sera celui de la corrida de Corbeil le 4 octobre avec à l'arrivée un peu de déception car la vitesse n'est pas encore au RDV car passer de  7-8 km/h à  + de 15 km/h n'est pas aussi simple....."
 
Laurent Mouchain 47ème 39’59 – Stéphane Guillard  51ème 40’20 et le troisième larron, Laurent Bourgoin 71ème 42’52 qui améliore son dernier chrono sur la distance tout cela sur 282 arrivants.
 
Puis un semi marathon à Bois Guillaume le 22 octobre en Haute Normandie qualificatif pour les championnats de France 2018
 
"C'est sous la pluie, des rafales de vent de l'ordre de 50km/h que le départ est donné à 14h30 sur un circuit avec pas mal de relance et 150m de D+ pas facile il faut gérer, chose faite pour les 10 premiers kilomètres ou le rythme imprimé est celui de nos derniers entraînements, je laisse Stéphane Guillard me  passer, puis l'accompagne légèrement en retrait jusqu'au 15éme le tempo et le timing sont au RDV , maintenant j'en suis persuadé  la qualif est assurée pour lui. Nous serons au moins deux au France de semi en 2018. Le temps ne s'arrange pas entre rafales de vent et la pluie qui s'intensifie, je décide de faire demi tour pour aller chercher Laurent Bourgoin. Les 6 derniers kilomètre sont difficiles pour lui, mais il s'accroche, je l'encourage et l'abrite comme je peux du vent, enfin la ligne d'arrivée en point de mire avec un chrono identique pour nous deux, mais une belle bataille de Laurent sur lui même car il n'a pas lâché."
 
Sur 693 arrivants Stéphane Guillard 1h28’37 58éme qualifié pour les France ( record personnel) 160 et 161éme Laurent Bourgoin et Laurent Mouchain 1h39’28 

La Diagonale des Fous vue de Saint Pierre les Nemours !

Ce matin, dimanche, pendant ma sortie longue, un sms m’arrive. Annick, notre Présidente, me propose de faire un petit article sur les trois jours qui viennent de s’écouler au rythme de nos « quatre mousquetons » engagés sur la Diagonale des Fous 2017 !

Je ne peux pas dire non tellement j’ai été traversé par l’émotion depuis jeudi soir grâce à Fred, Joël, Alain et Patrick. Ceci étant dit, me voilà face une inconnue, la page blanche, et un exercice, écrire, qui ne m’est pas familier, tout du moins dans ce contexte…Ne serait-ce pas une situation similaire que nos amis ont connue avant le départ ?

En miroir, je ne peux pas m’échapper mais je décale un peu l’écriture pour la fin de journée et vais me promener avec Gaëlle sur le chemin bleu de Larchant, ce même chemin bleu que nous avons parcouru avec Fred, Joël et Alain lors de notre préparation au Trail de Saint Jacques. Je me souviens d’ailleurs, Etienne était avec nous je crois, qu’il nous a fallu, après la première montée, dire à Joël que le but de l’exercice était une sortie longue…Nous étions à plus de 85% de fréquence cardiaque ! Eh oui, c’est Joël …sur les chemins bleus, il est dans son domaine, il parle, cours, monte, rigole…et toi tu suis comme tu peux ! Premiers souvenirs qui remontent…

La Réunion…d’autres souvenirs surgissent : ceux d’un voyage en famille en avril 2011 pendant lequel nous découvrons le Piton de la Fournaise, la plaine des Palmistes, Salazie et le Maïdo avec un aperçu de Mafate et le lagon. Nous revenons heureux mais un peu frustrés de ne pas avoir fait plus de randonnée du fait de l’âge de nos filles.

La Diagonale des Fous, c’est un peu pour la famille une façon de revivre notre voyage. Jeudi soir, du coup, chose inhabituelle, nous mangeons devant la télévision…France O diffuse le départ en direct. Nous avons l’eau à la bouche depuis trois/quatre jours grâce aux photos publiées par « Les Mousquetons » et les déjà célèbres Facebook Live de Patrick…Nous les cherchons dans la foule, le sourire aux lèvres et assistons au départ, scotchés devant la télé à regarder des gens courir…D’ailleurs, ils ont l’air tous contents de partir…les « Fous »…S’ils savaient…

Alain, Fred, Joël et Patrick sont les ambassadeurs du PNRT sur cette course, ils sont chacun à leur manière généreux et persévérant. Nous tremblons un peu pour eux face à cette épreuve. Mais depuis leur arrivée, ils partagent, communiquent…Ils ne sont pas seuls mais sont tournés vers leur objectif ! Belle équipe qui prend même le temps de poser sur le stand de « Vaincre la Mucoviscidose » au village départ ! Encore une marque de solidarité chère au club et à la famille !

Grâce aux numéros de dossards, nous pouvons les suivre…A chaque point de passage, nous avons leur temps et le lieu. A chaque fois, nous le publions sur la page facebook du club. Pour cette première nuit, je ne suis pas inquiet. Ils se sont bien préparés. Ils ont cumulés les séances, les courses, les kilomètres depuis un an. Nous les avons vus petit à petit s’amincir… Depuis deux mois, pour Alain, Fred et Joël, à chaque entrainement, il y a une discussion sur la course. Patrick n’est pas loin mais il se prépare à son tour du 77 qu’il va réussir de main de maître ! Les quinze derniers jours, les visages étaient un peu plus fermés : Fatigue ? Prise de conscience de la course ? Peur de ne pas aller au bout ?

Premier Live de Patrick. Il est un peu en retrait. Aïe, un peu d’inquiétude…qui se confirme tout au long de la journée. Ses temps de passages flirtent avec les barrières horaires. Je me décide de lui envoyer un SMS…Le moral est important dans ces moments là. Je lui envoie les paroles d’une chanson de Barbara « Le jour se lève encore ». Je sais qu’il en comprendra l’intention, je ne sais pas si il aura le temps de tout lire…Nous en reparlerons à son retour !

Le vendredi soir, ils attaquent Mafate. Il faut les soutenir…j’envoie un mail à tous les membres du club pour que chacun puisse les suivre et les encourager. Je crois que je rentre dans leur course, dans leur folie…Depuis ce vendredi soir, je n’ai pas laissé mon portable à plus de cinq centimètre de ma main !

Il est 20h30, mon portable sonne…le nom de Joël apparait ! « Salut Manu, je t’avais dit que je t’appellerai ! »…10 minutes de conversation à 11 000km de distance…lui en train d’entrer dans la plaine des Tamarins…moi dans mon canapé…je dois encore ranger la cuisine ! Surréaliste ! Joël me dis qu’il n’a jamais pris des chemins aussi difficiles…au bout de 5 minutes il me dit qu’il va raccrocher parce que c’est dur…5 minutes plus tard, je lui dis de raccrocher…Du Joël quoi !

Dans la nuit, Fred et Alain le rejoignent pour monter au petit matin le Maïdo. Me voilà rassuré, à trois ils vont réussir…basculer dans les temps au Maïdo,  c’est un grand pas vers la fin…Echanges de SMS avec Christophe qui les a eu…Nous avons le même avis ! Je suis inquiet, par contre, pour Patrick. Je devine son abandon, il ne bouge plus depuis Marla. Nous aurons la confirmation quelques heures plus tard. Il est en bonne santé et c’est le principal.

Je pars faire la séance du samedi…portable dans le sac ! Ils devraient passer le Maïdo avant la fin de la séance ! Yes, j’allais quitter le groupe…le SMS arrive ! Joies et soulagement ! Petite photo de tous que nous leur envoyons !

J’essaie d’appeler Joël…répondeur. J’apprendrais plus tard qu’il n’a plus de batterie ! Je sais qu’une rude descente les attend. Durant toute l’après-midi, les messages, publications Facebook, SMS s’intensifient…Ils ne sont plus seuls : tout le PNRT les poussent ! Le ressentent-ils ? Ils nous le diront mais chez nous l’émotion monte…

Elle est décuplée après les premières images envoyées par Patrick ! Ils sont crevés nos héros ! Mais qu’est ce qu’ils sont beaux ! Je les envie, les plains, les jalouse ! Qu’est ce qu’ils sont en train de vivre ? Un moment unique dans une vie ! Chapeau ! Ils s’excusent même de ne pas avoir répondus à nos messages ! Ils sont « Fous » de dire cela !

Samedi soir, j’appelle Joël et…tombe sur Corinne qui a récupéré le portable ! Elle a peu de réseau et n’a pas les SMS de suivi de la course. Nous convenons que je lui envoie ceux que je reçois ! Je crois que comme Alain, Fred, Joël et Patrick je ne vais pas beaucoup dormir cette nuit ! Je mets mon portable sur vibreur et le glisse sous mon oreiller…je ne vais pas l’entendre ! A quatre heures, je me réveille …j’ai un SMS de retard ! Vite, il faut le transférer à Corinne !

Je me réveille à 6 heures et je ne quitterai plus les écrans…Une vague de messages de solidarité afflue vers les « Mousquetons ». Patrick nous fait vivre la course de l’intérieur. Il a mis sa déception de côté au service des ses copains, du PNRT, des proches des coureurs pour nous faire partager la fin de course. Je ne sais pas s’il s’aperçoit qu’il est indissociable des autres !

Il est 8h30, je suis dans mon lit et je suis le dernier Live de Patrick. Gaëlle et Jehanne sont avec moi pour les voir arriver. Nous les voyons franchir la ligne d’arrivée le drapeau de Vaincre la Mucoviscidose à la main. Des larmes d’émotions coulent sur nos joues, nous ne disons rien, admiratifs et fiers de leur parcours ! Les réactions sont nombreuses sur le net ! Ils sont les plus beaux des « Mousquetons » sur terre. Ils sont uniques et nous avons la chance de les avoir avec nous au PNRT !

Il est 17h30…cela fait 1h30 que je m’affaire à écrire ce texte…Gaëlle me regarde avec amusement…Elle sait surement que j’ai quelques idées en tête pour vivre dans le futur de tels moments…

Pour l’instant, je n’ai qu’une envie : que nos « Mousquetons » reviennent pour partager avec eux leur aventure de vive voix !

Merci à Alain, Fred, Joël et Patrick !

 

Manu

Secrétaire du PNRT

 

Course de l’Indien (45)

Sous un soleil digne d’un été indien se disputait à Orleans, une course de 10 km sur route, la course de l’indien.

Fabrice Mandreux participait à cette course et a fait bonne figure : 10 km bouclés en 37min24s, 45ème/636 et 16ème M1/136.

"Inscription en dernière minute sur le 10 km d'Orléans et feu ce matin. Pendant le trajet sur la route je m'aperçois que j'ai oublié ma montre.. arrrrrrgh !! Tant pis, ça sera au feeling ! Superbe temps, bonne orga, et un parcours très roulant, idéal pour un chrono."

Trail du Mont Sarrazin

Dimanche 15 octobre se déroulait le trail du Mont Sarrazin à Nemours. 5 coureurs du PNRT étaient présents, sur le 11 km et sur le 24 km.

Sur le 11 km, sur 244 arrivants :

  • Aurore Benauw termine 150ème en 1h14min38s (9ème/32 SEF)
  • Lise Sautron termine 206ème en 1h22min34s (21ème/30 V1F)

Sur le 24km, sur 154 arrivants :

  • Dorian Przybos termine 94ème en 2h34min16s (2ème/2 ESP)
  • Xavier Ibanez termine 134ème en 2h58min56s (39ème/42 V1M)

Christophe Poncelet a dû lui abandonner au 9ème km suite à une entorse de la cheville.

Bon rétablissement à lui et bravo aux autres.