En ce jeudi soir, direction la piste de Thorigny-sur-Marne pour le championnat de Seine-et-Marne de 5000 m. Une compétition inscrite au Challenge CDR 77. Les hommmes étaient repartis sur 3 finales (A, B et C) tandis que les femmes participaient à une course unique.
Briséis, dans une très belle dynamique actuelle, signe une très belle 5ème place et un record personnel à la clé. Thomas qui a rejoint le club en début d’année voit le fruit de ses efforts. Il bat également son record personnel. Alors qu’il participait à la finale B, il obtient un meilleur temps que David inscrit sur la finale A. David ne démérite nullement et revient fort à la compétition après plusieurs mois d’absence.
10 ans ! Déjà 10 ans depuis la création du club du Pays de Nemours Running Trail. Que de chemin et chemins parcourus, que de belles aventures humaines vécues. Laurent Mouchain, entraîneur, a rappelé le rôle majeur joué par Etienne Chauvet en 2015, entouré de quelques athlètes qui souhaitaient se lancer dans une nouvelle aventure.
Les 10 ans du Pays de Nemours Running Trail
À l’occasion de l’Assemblée Générale, Annick Laurent (présidente), Christelle Level (secrétaire) et Anne-Marie Chèvre (trésorière) ont dressé le bilan de l’année 2024-25 et présenté les perspectives pour l’année à venir. Si la saison n’est pas encore terminée, les 38 athlètes qui composent le club ont participé à pas moins de 275 courses, avec 95 podiums par catégorie à la clé obtenus par 23 athlètes différents. Des performances individuelles remarquées : c’est très difficile de n’en choisir qu’une, mais citons Myriam V. qui a bouclé son premier semi-marathon de la plus belle des manières. Collectivement, le club occupe de belles places au Challenge Courses Hors Stade 77. Encore une fois, de nombreux athlètes se sont qualifiés et ont participé aux LIFA (finale Cross Île-de-France) et aux championnats de France de 5 km, 10 km, semi-marathon, marathon et trail court. Événement exceptionnel cette année : les Championnats Européens à Bruxelles en avril 2025 pour 11 athlètes (10 km, semi et marathon). Le club pense aussi bien fort au clan des Tamalous. Cette AG a permis de démontrer une fois encore que le Pays de Nemours Running Trail est un club en bonne santé sportive et bonne santé financière.
Les bilans sportifs et financiers
Comme les années précédentes, le PNRT est partenaire de « Vaincre la Mucoviscidose ». Au travers de l’organisation du Muco-Trail en mars 2025, une course au Challenge Trail 77, prisée des coureurs (590 participants en 2025), le club a pu reverser 2500 euros à « Vaincre la Mucoviscidose », association qui tenait son AG au même moment. Ces fonds sont essentiels pour continuer les recherches pour soulager la vie quotidienne des personnes atteintes de la maladie, mais aussi pour sauver des vies. Emmanuel Postigo pourra encore compter dans les prochaines années sur le soutien du PNRT (9ème édition du Muco-Trail le 8 mars 2026).
Plusieurs élus et des représentants de l’USNSP se sont déplacés pour l’AG du club. Un grand merci à eux. Madame Valérie Lacroute a rappelé l’importance du bénévolat et de l’implication de tous pour arriver à faire vivre une association comme c’est le cas ici.
Le mot de madame Valérie Lacroute
Jean-Luc rejoint le nouveau bureau, merci à lui. David sera plus particulièrement en charge des courses club. Annick, Christelle et Anne-Marie continent avec brio. Merci aussi aux autres membres du bureau pour tout le travail le long de l’année.
Les athlètes et les élus et représentants (photo : Didier Villette)
Les 10 ans du club méritaient bien une soirée exceptionnelle. Les musiciens du groupe At Last, très dynamiques, ont animé sans trop en faire le reste de la soirée. Et Yann a démontré ses talents de magicien ! Hop-hop-hop, si quelqu’un pense connaître le tour, qu’il lève la main et qu’il ne dévoile pas le tour !
Quelle image restera des 10 premières années ? Hop-hop-hop, chacun peut y réfléchir et les réponses seront certainement très nombreuses. Entre les sorties collectives de fin d’année ou tout simplement les encouragements sur le bord de la piste pour terminer un 400 m, chacun aura une image. Peut-être un chiffre : si chaque athlète parcourt en moyenne 2000 km / an, au bout de 10 ans, 38 athlètes ont parcouru… hop-hop-hop, chacun réfléchit, … presque 20 fois le tour de la Terre. Ce qui a vraiment marqué les 10 premières années est peut-être une chance rare d’être encadré par des entraîneurs bénévoles, Laurent et Bruno, qui savent de quoi ils parlent, qui réussissent le dosage parfait entre les encouragements, le dépassement de soi et les rappels à l’ordre, entre la performance, le plaisir et un travail pour prévenir les blessures. Mais également avec la mise en place de plans personnalisés, pour préparer de grands événements comme de « petites courses » ou un retour à la compétition après une absence. Un Laurent M, entraîneur et athlète, qui teste grandeur nature ses propres plans, avant de les présenter aux athlètes. Et le tout dans un esprit collectif. Chacun connaît la chance qu’il a d’être au sein du club et de pouvoir être entraîné de une à six fois par semaine. Merci à tous les membres du bureau pour cette soirée mémorable. Longue vie au Pays de Nemours Running Trail !
Ce dimanche 11 mai s’est déroulé le 30ème marathon de Troyes, Myriam , Franck et Jean Luc se sont présentés au départ avec des objectifs différents. Pour Myriam, une découverte sur cette distance sans repère mais avec une préparation suivie avec assiduité. Pour Franck, c’était l’occasion de se tester après un long arrêt résultant de plusieurs blessures. Et, pour Jean-Luc, essayer de retrouver de la vitesse sur un parcourt très roulant. Les conditions étaient parfaites au départ, un peu de fraîcheur puis la température a grimpé au fur et à mesure de la course. Nous étions plus de 2180 participants au départ.
Avant la course
Une expérience inoubliable (Myriam) « Participer à mon premier semi-marathon a été une aventure riche en émotions, et je tenais à la partager. Dès le départ, les choses n’étaient pas si simples : il y avait tellement de monde que j’ai eu du mal à trouver mon rythme. Ce n’est qu’au bout de 4 kilomètres que j’ai enfin réussi à caler ma foulée et à me sentir à l’aise. Lors du premier ravitaillement, je décide de m’arrêter pour boire. Je suis en forme, le parcours est agréable et plutôt roulant, composé de deux boucles identiques. Alors que je passe sous l’arche marquant la fin de la première boucle, une scène inattendue se produit : le premier de la course arrive à toute allure, me dépasse, et fait tomber le ruban d’arrivée. Ma première pensée a été : « Et si je le rattrapais ? », mais j’ai vite compris que c’était impossible. Cela m’a fait sourire et m’a donné un petit boost pour continuer. Sur la deuxième boucle, je maintiens le même rythme. Quelques gorgées de compote m’aident à garder de l’énergie, et je prends le temps de m’arrêter à chaque ravitaillement pour bien m’hydrater, ce que je ne fais pas systématiquement d’habitude. À partir du 15ème kilomètre, une coureuse attire mon attention. Elle alterne entre des sprints très rapides et des périodes de marche. À chaque fois, elle me dépasse en courant, mais finit par s’épuiser et ralentir. Je l’observe un moment, puis à 3 kilomètres de l’arrivée, je décide qu’elle ne me doublera plus. Je me mets à accélérer légèrement pour garder mon avance. Mon effort n’a cependant pas suffi pour empêcher deux autres coureurs d’un club différent de me dépasser sur la ligne d’arrivée. Mais, à ma grande satisfaction, mon temps final reste légèrement meilleur que le leur… au millième de seconde près ! Cette première expérience de semi-marathon a été tout simplement magique. J’ai pris du plaisir du début à la fin, et je suis fière d’avoir relevé ce défi. Vivement le prochain ! »
(Franck) « Mon dernier semi remonte à mars 2020 à Montargis en 1h19’, dernière course avant que tout s’arrête avec le Covid. Puis blessure pendant 4 ans et plus de compétition. Le retour depuis septembre est difficile. Arrêt en janvier et février car le tendon et une cuisse douloureuse. Une semaine d’arrêt début avril avant Bruxelles. Puis 4 bonnes semaines d’entraînement pour entreprendre un semi dans de bonnes conditions. Objectif : ne pas faire 10’ de plus que mon précédent semi. Départ rapide (un peu trop peut-être) puis une deuxième boucle qui s’annonce difficile. Ça tient jusqu’au 15ème kilomètre puis la réalité d’un manque de sorties longues s’impose à moi. Un dernier kilomètre où je donne tout ce qui me reste et j’arrive en moins d’1h28, temps suggéré par Laurent la veille. Ambiance super sympa avec mes deux camarades de courses et Georges comme spectateur aux encouragements qui redonnent du peps ! »
(Jean-Luc) « Après une tentative avortée au marathon de Bruxelles Louvain, puis le 10 km de la Némourienne, j’ai voulu participer au semi-marathon de Troyes qui propose un parcours très roulant. La préparation a été très courte avec des séances sur piste pour retrouver un peu de vitesse. Pensant partir derrière le meneur d’allure 1h40, l’absence de meneurs d’allure me surprend, sauf 2h00, pour une course à label. Au départ, je suis bloqué par des concurrents lents, je perds beaucoup de temps et je commence à courir à l’allure prévue à la fin du second km. Ensuite, je cours comme j’en ai l’intention. Tout se déroule bien jusqu’au bout même si je ressens un manque de fraîcheur pour pouvoir effectuer un meilleur temps. Au final, je termine en 1h43’07’’. Ce fut une belle course avec Myriam et Franck, et des nombreux encouragements de Georges. »
Nous remercions le coach pour ses précieux conseils durant les préparations et pour la course.
Direction Montereau pour une course bien particulière, la course de l’heure, où l’objectif est de parcourir la plus grande distance sur la piste pendant exactement une heure. Les athlètes étaient répartis sur deux courses différentes, en fonction des allures attendues. Bravo à Thierry et aux deux Laurent pour un excellent classement !
Avant le départ
Pendant la course (non Laurent et Thierry n’étaient pas aussi proches l’un de l’autre)
Vincent participait au trail des Verriers, non pas à Bagneaux-sur-Loing, mais à Goetzenbruck en Moselle. La course s’est déroulée sous « un déluge d’eau », sur un « terrain boueux et glissant », mais Vincent est « arrivé entier, avec une seule chute » (selon ses propres mots) et s’en tire très bien. Bravo à lui !
