Direction le Jura, et plus précisément Métabief, pour la sortie club du Pays de Nemours Running Trail. Un week-end placé sous le signe de la convivialité et de la chaleur. Certains ont retrouvé cette station de ski familiale sans son manteau blanc ; pour d’autres c’était la découverte d’une très belle région au pied du Mont d’Or (à ne pas confondre — oui GéGé — avec le Mont-Dore en Auvergne). Au programme, des distances pour tous les goûts : 8 km et 250 m D+ (Barbara), 15 km et 780 m D+ (Brigitte, Laure, Carlos, Audrey et Stéphane), 25 km et 1360 m D+ (Carole, Danièle, Anne-Marie, Bruno, Emmanuel, Stéphane, Frédéric, David et Hervé) et 42 km et 1900 m D+ (Valentin, Pascal et Karim), mais aussi une randonnée de 15 km sur le même parcours que la course (Audrey L et M, Barbara, Jean-Luc, Brigitte, Carlos, Laure, François, Valérie, Raphaël et Julie). Les deux premières courses avaient lieu le samedi (16h00 et 17h30), à un moment où le thermomètre indiquait encore des températures supérieures à 33°C. Au même moment et en pleine foire de la Saint-Jean, le Sud Seine-et-Marne dépassait les 38°C, mais la comparaison n’apportait pas pour autant de la fraîcheur.

Le gîte trouvé par Valentin et Anne-Marie était parfait pour le groupe. Des Suisses occupaient une partie indépendante, tandis que les athlètes du PNRT trouvaient leur aise. Pour les arrivants du vendredi soir, certain(e)s ont eu le privilège de voir leur lit fait. Des repas adaptés (samedi soir : poulet / riz) : il faut dire que le responsable du gîte est aussi un athlète qui a participé au 25 km du dimanche matin.

Pour le bilan du week-end, honneur aux dames, et tout particulièrement à trois d’entre elles : Barbara, Carole et Danièle. Barbara participait à son premier trail dans une région montagneuse et … premier podium (2ème de sa catégorie)! Félicitations à elle. Il faut souligner qu’elle avait suivi à la lettre les entraînements de Pascal. Deux semaines avant le jour J, alors que le groupe terminait la séance, Barbara a continué seule pour avoir le dénivelé total ; le groupe l’a retrouvée alors qu’il avait déjà entamé la récup. Ce week-end, Barbara était pourtant handicapée par une cheville douloureuse, mais elle a su se surpasser. Mention très bien également pour Carole sur le 25 km qui a eu une gestion remarquable de la course : partie très prudemment, elle a remonté les autres coureurs, y compris les athlètes du PNRT, pour finir avec une 3ème place dans sa catégorie. Un exemple à suivre! Idem pour Danièle qui termine juste derrière Carole et qui figure sur la première marche du podium dans sa catégorie.

Barbara raconte son aventure : « Premier trail en montagne pour moi. Je me place devant, sur la ligne du départ en me rappelant les conseils de mes coachs. A 16h, le top est donné, je me sens partir un peu trop vite et je sais que je vais droit dans le mur si je ne ralentis pas. Je prends donc une allure que je pourrai tenir bien plus longtemps. J’ai chaud… très chaud. Au 3ème km, un groupe de PNRTiens est là pour m’encourager et m’arroser : que ça fait du bien de les voir! Je me rebooste et j’enchaîne les montées et descentes, jusqu’au 6ème km où une grosse montée nous attend, je sais que c’est la plus dure mais surtout la dernière! Je monte en marchant (il nous est impossible de faire autrement tellement la côte est raide et longue) et je double encore 5 coureurs.  Arrivée en haut, je sais qu’il reste environ 1 km de descente vers l’arche et là je me dis que je ne laisserai plus personne me doubler! Je file vers l’arche, que je vois au loin mais surtout j’entends puis je vois tout le PNRT qui est là pour me soutenir. Leurs encouragements me portent et je finis ce 8 km en 1h10, 55ème au scratch et 2ème de ma catégorie. Je suis très heureuse de ma course et de ce week-end passé tous ensemble, dans une si belle ambiance. Les objectifs sont pleinement remplis: donner son souffle et se faire plaisir. Merci encore à tout le groupe pour vos encouragements et votre gentillesse à mon égard et une mention spéciale à mon coach de trail Pascal, pour tous ses entraînements, ses précieux conseils et pour m’avoir rassurée quand je doutais. »

Les autres athlètes n’ont pas démérité, loin de là. Sur le 15 km, Brigitte et Laure étaient accompagnées par Carlos qui donnait le tempo et les encourageait. Elles terminent respectivement à la 5ème et 7ème place au scratch féminin, et premières dans leur catégorie. Bravo à toutes les deux, elles qui sont des habituées des podiums. Il faut souligner que les rochers du Gréau, avec toute leur qualité, n’offrent pas de montées et descentes continues longues telles qu’on peut les rencontrer dans le Jura (ni même l’altitude entre 1000 et 1500 m). Toujours sur le 15 km, Audrey, accompagnée par Stéphane, a souffert de la chaleur mais s’est bien battue ; la nuit n’a pas été de trop pour récupérer.

Sur le 25 km, en plus de Carole et de Danièle, Anne-Marie, Bruno, Emmanuel, Stéphane, Frédéric, David et Hervé ont donné leur souffle. La première partie n’était pas la plus difficile : le dernier tronçon avec le crochet en Suisse, la remontée sous le soleil au 19ème km puis la longue montée (interminable pour certains) faisaient des dégâts sur les organismes. C’est à cet endroit que Stéphane, David et Emmanuel sont venus en aide à un coureur (voir plus bas). David a joué un rôle particulier : il a servi de lièvre à Hervé pendant les 7 premiers kilomètres, puis est revenu chercher les autres athlètes du PNRT pour faire un bout de chemin et encourager chacun. Un grand merci à lui. Hervé aurait bien aimé que David puisse l’accompagner plus loin : il ne se serait sans doute pas trompé de chemin vers le 13ème km.

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Le lecteur attentif verra que le nom de Stéphane apparaît à plusieurs reprises. Il s’agit bien de la même personne, qui dans le cadre d’une préparation, s’est alignée sur le 15 km du samedi soir et sur le 25 km du dimanche matin. Chapeau bas!, d’autant que les deux courses partageaient la même première partie et ses 500 m D+.

Stephane détaille : «Un long weekend sur les trails du Mont d’Or ! Un petit 15 km le samedi après-midi avec Audrey et sur la fatigue le 26 km le dimanche matin. A part des soucis digestifs sur le 15, j’ai essayé de bien gérer la bosse. Mais le 25 km a été plus compliqué… A peu près correct sur la première moitié de course puis un coup de mou entre le 17ème et le 22ème km, chaleur et fatigue avaient décidé de me taper sur le dos. Je m’arrête au ravito une dizaine de minutes pour récupérer. Puis c’est reparti pour la dernière grosse bosse (150m de D+ sur 800 m). Mais je vais devoir m’arrêter 40′ pour porter secours à un concurrent cloué au sol par des crampes en plein mur, impossible de le bouger et de faire passer ses crampes (c’est compliqué d’étirer quelqu’un dans 15% de pente). On appelle donc les secours avec un autre concurrent. David qui venait d’arriver nous épaule pour signaler notre position aux secours et redescend la bosse pour aller à leur rencontre. C’est bon, notre collègue est entre de bonnes mains, il va falloir repartir ! Mais la remise en route va être hyper compliquée, plus de jus ni de rythme mais David est là pour m’encourager. Je finis donc ces 26 km (mais 28,2km à la montre ) cuit et vidé… mais ça permettra de mieux appréhender les Pyrénées dans 3 semaines !»

Sur le marathon du Mont d’Or, Valentin termine à la 8ème place au scratch, une très grosse performance. Pascal, handicapé au départ, termine la course dans un très bon temps et classement.

Valentin raconte : «Je suis là sur la ligne de départ, il est 7h30, accompagné de Karim et de mon père. De longs mois que j’attendais cette course. Et Julie en tant qu’accompagnatrice tout au long du parcours. Le départ est donné face au Morond (une montagne du coin). Dès le début un jeune s’en va (le futur vainqueur), avec une flasque de 250ml à la main et c’est tout. Incroyable, vue la chaleur annoncée. Je me cale en 3ème position, juste derrière le second, pendant 3 km avant d’attaquer la grosse montée du Morond. Dès les premiers hectomètres, de la montée je décide de me focaliser sur mon allure car vu mon niveau ces derniers mois en côtes, j’ai peur d’exploser ensuite. Les km défilent, je maintiens cette position pendant 22 km. Puis…. mon corps a décidé de se stopper, un énorme coup de moins bien phénoménal. Impossible d’avancer, les bras et les jambes au ralenti, je pense très clairement à une déshydratation. J’étais transi de froid alors qu’il faisait 30°C. J’ai très peu bu au début de la course, grosse erreur de ma part et du coup grosse frustration. Les 4/5 minutes d’avance que j’avais sur le 4ème, disparaissent. Je retrouve, de nouveau Julie au 3ème ravitaillement, envahi de crampes, impossible d’avancer, la sécurité civile à mes côtés me demandant : « Ça va? ». Euh disons que la clairement pas, j’évoque même le fait à Julie que je vais arrêter vu mon état actuel, avec les 2 jambes tendues comme des bouts de bois. Des gens de l’organisation me proposent à boire, à manger. Puis après plusieurs minutes d’attente à ce ravitaillement, les crampes semblent être lointaines. Je me retrouve, à un moment même aux alentours de la 12ème place, à l’agonie. Je repars à cette fichue place, le moral bien entamé. Les crampes semblaient être parties, je trottine avec des concurrents en point de mire ce qui me remonte le moral. J’en rattrape quelques uns, il reste à ce moment une dizaine de km, le chemin est encore long. Les crampes peuvent encore surgir à tout moment. Les kilomètres défilent et le 40ème kilomètre arrive, j’entends au loin des encouragements avec mon prénom, l’arrivée n’est plus très loin. Il y avait tout un groupe du PNRT, la ligne est en point de mire. La foulée ressemble plus à un pachyderme qu’à un coureur mais ça avance. Je franchis la ligne en 8ème position. Content malgré tout, d’avoir pu franchir cette arche d’arrivée. Prêt pour de nouvelles aventures sur des formats de ce type. Merci tout le monde pour les encouragements et Julie pour l’accompagnement !»

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Quant à Karim, aussi sur le 42 km, il reste égal à lui-même et c’est pour cela qu’on l’aime. Les longues distances ne lui font pas peur. Mais surtout le matin de la course, à 6h45, il débarque dans la salle à manger en demandant si quelqu’un a vu son dossard qui lui avait été remis la veille. A 7h10, pas le choix que de rejoindre la ligne du départ. Karim négocie avec les organisateurs un nouveau dossard (c’est son métier). La suite par Karim lui-même :

«[A l’issue de la course], Valentin vérifie les classements et s’aperçoit qu’il y a eu deux coureurs Karim Belmechri avec 2 dossards même temps, tout pareil, effectivement le fameux dossard égaré étant dans mon Camel bag, bref beau week-end».

Heureusement qu’en tant qu’entraîneur, Pascal avait bien demandé à chacun de préparer ses affaires dès la veille.

La randonnée du dimanche, sur les traces de la course du 15 km, avec ou sans remonte-pente, a permis d’admirer la vue depuis la crête et le Mont d’Or. Ceux qui ne courraient pas ou qui allaient / venaient de courir étaient aux points stratégiques pour encourager les autres athlètes et les arroser.

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Une pensée pour Vincent qui n’a pas pu venir. Il n’avait pas le choix pour raison de moisson précoce. Les violents orages de grèle du dimanche soir ont en effet fait des dégats.

Un grand merci à Valentin et à Anne-Marie pour l’organisation de ce week-end très réussi. Merci à chacun pour les encouragements (Audrey L en tête), les photos et l’esprit de convivialité. Et merci à Pascal pour ses entraînements et ses conseils qui ont porté leurs fruits.

Résultats (8 km, 250 m D+, sur 82 participants) :

• Barbara Plasse, 55ème en 1:10:07, 2ème M1F

Résultats (15 km, 780 m D+, sur 207 participants) :

• Brigitte Da Silva, 40ème en 1:30:07, 5ème féminine au scratch, 1ère M2F
• Laure Claveau, 43ème en 1:31:41, 7ème féminine au scratch, 1ère M0F
• Stéphane Martin, 175ème en 2:13:10, 8ème M2M
• Audrey Martin, 176ème en 2:13:11, 9ème M1F

Résultats (25 km, 1360 m D+, sur 235 participants) :

• Hervé Chauris, 24ème en 2:53:34, 4ème M2M
• Frédéric Silvain, 120ème en 3:40:01, 5ème M3M
• Carole Bernard, 163ème en 4:02:55, 3ème M3F
• Danièle Rondeau, 164ème en 4:03:44, 1ère M5F
• Bruno Duyck, 177ème en 4:12:25, 9ème M4M
• Anne-Marie Chèvre, 198ème en 4:25:37, 4ème M3F
• Emmanuel Postigo, 225ème en 5:05:28, 11ème M3M
• David Cheron, 227ème en 5:12:26, 30ème M0M
• Stéphane Martin, 228ème en 5:12:27, 25ème M2M

Résultats (42 km, 1900 m D+, sur 96 participants) :

• Valentin Benard, 8ème en 4:31:00, 5ème Senior M
• Pascal Benard, 36ème en 5:27:47, 4ème M4M
• Karim Belmechri, 85ème en 6:55:37, 10ème M3M

Nouvelle étape du challenge 77 et nouvelles excellentes performances des athlètes du Pays de Nemours Running Trail.

Angélique raconte : « Après la course de 12,5 km de Saint-Brice, me voilà sur ce 10 km en ne sachant pas si j’allais y arriver car n’ayant couru qu’une seule fois et pas en forme. Après un échauffement avec le team PNRT,  Laurent et quelques explications de notre coach, me voilà sur la ligne de départ avec les autres athlètes du PNRT pour la photo. Le coup de feu retentit et me voilà partie pour une montée assez longue qu’on fera une fois encore sur la deuxième boucle sur une allure pas trop vite mais pas trop mal. Les kilomètres s’enchaînent avec de bonnes sensations. Je sais que je ne ferai pas un très bon chrono mais je suis contente d’être là et surtout d’être bien durant cette course. J’arrive avec le sourire et très contente d’avoir partagé cette course avec le Team route car ce sera la dernière pour moi en ce qui concerne le challenge du 10 km  Le retour sera en septembre 2022. Je finis en 45’51 1ère M3 et 5ème au scratch. Ce fut pour moi une très bonne année sportive avec podiums et surtout d’amitiés, de convivialités et d’échanges avec Laurent notre entraîneur qui fait toujours le maximum pour qu’on soit dans de bonnes conditions et ne pas se blesser. Un grand Merci au club qui permet de vivre de très bons moments »

Laurent ajoute : « Une décision difficile… mais du souffle, du partage et de la réussite. L’apéro avec les voisins ou le 10 km de Brie, à 14h00 avec l’accord d’Annick, je prends la décision de rejoindre les athlètes participant au 10 km de Brie, car je suis préoccupé par l’entraînement mité de Virginie sans compter sa semaine de vacance à Londres, les violentes migraines d’Angélique, la douleur récurrente au mollet et un début de mal de dos pour David et Mimie revenant  d’un long arrêt qui rêve déjà d’une qualification pour les France de 10 km. Bref dans ma tête après une semaine personnellement agitée, les feux ne sont pas au vert, je doute et m’inquiète pour eux. Je passe l’apm à évoquer par échange de message avec eux des sujets légers et humoristiques de façon à détendre ces  moments tendus d’avant course. Inscription sur place pour moi, échauffement collectif dans la bonne humeur, coup de pétard et … les voisins attendront la semaine prochaine pour l’apéro 😉 »

Résultats (10 km) :

• David Cheron, 2ème au scratch en 34:15, 1er M0M
• Virginie Tabuya, 46ème en 42:38, 1ère SEF, 2ème féminine au scratch
• Laurent Mouchain, 47ème en 42:38, 1er M5M
• Angélique Przybos, 60ème en 45:51, 1ère M3F, 5ème féminine au scratch
• Myriam Cueille, 78ème en 49:03, 3ème M3F, 14ème féminine au scratch

L’an dernier, Sens 2021 était l’une des premières courses après une longue période de confinement. Cette année, Christelle a brillamment représenté le Pays de Nemours Running Trail.

Christelle témoigne : « En ce samedi 11 juin, aucune hésitation, ce sera short et débardeur. Il fait déjà chaud au départ à 9h40 et je décide de ne pas partir trop vite. Heureusement, une bonne partie du parcours est ombragée. Des singles en sous bois, un chemin longeant une rivière, un parcours dans un lit de rivière à sec… deux belles côtes montées en partie à pied pour garder de l’énergie. En effet, le parcours est plus roulant sur les 5 derniers km. Le retour se fait donc sans difficulté. 1h54’07 » au chrono. J’ai la surprise à l’arrivée d’apprendre que je suis là 3ème féminine au scratch.Je suis très contente de cette place, une première pour moi! Une fois de plus, heureuse d’avoir porté le maillot du PNRT pour donner mon souffle à ceux qui en manquent. »

Résultats (19 km, 220 D+, sur 138 arrivants) :

• Christelle Level, 30ème en 1h54:07, 3ème féminine au scratch, 1ère M5F

En ce dimanche 5 juin, une course exigeante, sous le soleil à laquelle participaient 4 athlètes du Pays de Nemours Running Trail.

Virginie raconte : « Retour sur la course de ce matin qui avait lieu à St-Brice. Un 12,5 km, faisant partie du challenge route. Je crois que c’est la course sur route la plus exigeante que j’ai pu faire. Des faux plats et des montées à gogos. Bref au bout de 3 km horribles, je me suis vraiment posé la question à savoir si j’allais poursuivre dans ces conditions, j’avais chaud et le parcours me tuait. Intérieurement je bataille avec moi même pour continuer. La lutte durera jusqu’au 6ème kilo environ, à partir de là j’en avais trop fait pour arrêter et je commençais à me sentir mieux sur le parcours. Je fais cavalier seule durant quasi toute la course (3ème femme). A partir du 8ème kilo je vois la 2ème femme (qui était partie 1ère) perdre l’écart qu’il y avait entre nous. 3ème c’était bien mais 2 c’était possible. Arrivée au 9ème kilo je suis juste derrière elle, je pouvais la passer mais stratégiquement je l’ai laissée s’épuiser. J’étais bien et elle elle essayait de conserver sa place, je l’ai sentie puiser dans ces ressources, au bas de la dernière côte (de 1 km quand même) je l’ai laissé derrière moi pour lui mettre au final 40″ dans la vue. Je la félicite pour sa course à l’arrivée mais elle l’a mauvaise. Très contente d’avoir terminé cette course et d’avoir marqué des points pour le challenge. Un bon moment passé avec la team du PNRT. Merci à mon coach toujours pour le suivi aux oignons 👌 ».

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Angélique ajoute : « Déjà pas très en forme car un mal de tête depuis samedi après-midi et très mal dormi. Le matin à 7h00 j’étais devant mon café et je ne savais si j’allais faire cette course dû au mal de tête mais du coup Virginie me récupère et nous sommes parties pour rejoindre les autres au rdv du départ. En arrivant là-bas je reprends bien sur un Doliprane 1000 car de nouveau la douleur réapparaît. On s’échauffe et je sais que cette course ne sera pas simple vu le profil, la chaleur et la forme. Je me  mets devant sur la ligne de départ. Les 2 premiers km se passent pour le mieux et le 3eme avec cette interminable montée qui me fait me demander pourquoi je suis là… Après cette réflexion, je prends mon courage et j’essaie de positiver car j’ai de la chance de pouvoir être là et de courir. Et je pense à ce que nous dit Laurent : ici et maintenant. Les kilomètres s’enchaînent avec des montées et descentes sur un sol dur et souple à la fois car nous traversons un long moment les champs. Tout au long de cette course j’arrive à suivre une athlète qui dans les montées est moins bonne que moi et par contre dans la dernière descente qui envoie assez vite où moi j’ai du mal à la rattraper mais je m’efforce de tenir le coup et j’arrive 9 secondes derrière elle. Trop contente car pour moi pour l’instant c’est le 12,5 km le plus difficile. Je termine 2ème M3 en 1h00:19s et 7ème au scratch. Encore un très bon moment avec David, Virginie et Myriam. Merci à Laurent pour les conseils et le dévouement. »

Myriam raconte elle aussi : « Un dimanche avec le soleil 🌞 ce fût pour moi une belle course mais assez exigeante beaucoup de faux plats et deux belles montées. Au départ je m’aligne avec le groupe Angélique, Virginie et David ; la pression monte comme souvent avant chaque début de course, je pense aux conseils de Laurent, et (ICI ET MAINTENANT ) le coup de fusil est donné : c’est parti pour un 12,5 km le 1er km assez rapide puis ce que je redoute à chaque course les montées. Celle-ci est longue et il fait chaud, je ne lâche rien, je relance comme je peux je reprends mon souffle, qui sera de courte durée des faux plats et j’arrive dans les champs, 7 km sont déjà parcourus, un second ravitaillement, je profite de prendre un verre d’eau au passage pour me réhydrater, j essaie de maintenir mon allure, puis la dernière côte avant l’arrivée, là je vois quelques coureurs qui marchent, mon mental me dit : tu cours, tu ne t’arrêtes pas. J’arrive en haut de la côte contente d’y être arrivée, je profite d’une petite descente pour reprendre mon souffle et relancer, il me reste 500 mètres à faire je suis bien dans mes baskets, je passe l’arrivée en 1h07.04 seconde je termine 5ème en M3 satisfaite de mon résultat malgré la chaleur et les quelques dénivelés. »

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Et David de conclure : « Quelle course ! Je ne me souvenais pas qu’elle était aussi vallonnée pour de la route avec même un passage dans les champs.  Malgré un départ avec une douleur au dos, merci aux filles pour leurs petits soins, j’ai effectué une course très correcte. Je me suis vidé la tête et je l’ai finie au mental. Pas de surprise le favori termine 1er et moi deuxième, seul du début à la fin. J’ai souffert mais j’ai donné mon souffle comme d’habitude pour notre belle cause défendue par le club « la mucoviscidose ». Je me tourne maintenant pour la prochaine course qui se déroulera dans une semaine. J’espère que le dos et le mollet seront bien apaisés. »

Bravo à tous pour votre courage.

Résultats (12,5 km, sur 132 participants)

• David Cheron, 2ème au scratch en 46:00, 2ème M0M
• Virginie Tabuya, 30ème en 56:03, 1ère SEF et 2ème féminine au scratch
• Angélique Przybos, 55ème en 1:00:19, 2ème M3F, 7ème féminine
• Myriam Cueille, 81ème en 1:07:02, 5ème M3F

Dans le cadre du Challenge 77 Courses Nature / Trail, les athlètes du Pays de Nemours Running Trail se sont déplacés nombreux et ont marqué de beaux points et même emporté des titres.

Laurent raconte :

« Un dimanche sans prétention à Armentières-en-Brie.

J’ai beaucoup hésité à participer à ce trail car il y a 2 mois jour pour jour j’étais à l’heure du coup de pétard sur la table d’opération…

Je tiens tout d’abord à remercier les athlètes de l’athlé-fit, du chalenge route et quelques traileurs (qui se reconnaîtront) car sans eux je n’aurais pas repris après accord du chirurgien le chemin du stade dès le 25 avril.

9 athlètes du PNRT sous l’arche de départ avec au passage un retard de 15 minutes sur le départ annoncé (en regardant autour de moi, je me dis qu’il serait opportun de faire un rappel sur l’échauffement de l’athlète avant une compétition). Bref le départ est enfin donné, dès les premiers hectomètres la tête de course se forme avec quelques coureurs dont Valentin et  David aux avant-postes, plusieurs passages dans le centre bourg et nous partons dans la campagne Briarde ;  longs chemins dans les champs cultivés sans difficultés, Pascal qui a pris un départ plus rapide que moi se situe à environ 300 m, mon allure est constante 4’20-4’30 cool ça roule facile et je me demande à quel moment cela va coincer.

Arrive le plat de résistance un peu avant le 10^ème km, 2 montées raides avec des marches irrégulières et là tu te dis c’était mieux avant ! Mes bientôt 64 ans pèsent lourds dans la balance, le cardio s’affole, ce n’est pas la peine de rabâcher aux athlètes de marcher vite dans le côtes pour mieux repartir ensuit… alors fais-le, et incroyable ça marche ! 

Une fois cette difficulté passée (10 km en moins de 45’00), reste à dérouler sur 6 km jusqu’à l’arrivée, au ravito une longue ligne droite je ne vois plus Pascal…, je quitte mon train de sénateur pour voir si la machine a encore un peu de ressources, j’ai en point de mire quelques  coureurs,  je me rapproche d’eux, je double cela me permet d’avoir à nouveau en visu Pascal qui finira 58’’ devant moi. Une fin de course que j’étais loin d’imaginer les  2- 3  derniers kilomètres  à une moyenne qui se situe entre 3’57 et 4’04 et encore du souffle à donner pour l’association « vaincre la mucoviscidose »

Voilà pour moi une saison 2021-2022 qui s’achève avec un titre individuel  77 et prochainement une nouvelle catégorie en vue M6, reste pour moi dans tous les cas la seule valeur : le temps  chronométrique et la place, le reste est uniquement honorifique.

Maintenant c’est vélo, avec à  l’esprit pour cet été  un nouveau défi... »

Bravo à tous pour vos podiums et vos engagements.

Résultats (16 km, sur 149 arrivants):

• David Cheron, 3ème au scratch en 1h00’14, 2ème M0M
• Valentin Benard, 5ème en 1h01’50, 3ème SEM
• Pascal Benard, 15ème en 1h10’54, 1er M4M
• Laurent Mouchain, 21ème en 1h11’52, 1er M5M
• Brigitte Da Silva, 28ème en 1h15’19, 1ère M2F (3ème féminine)
• Laure Claveau, 29ème en 1h15’23, 2ème M0F (4ème féminine)
• Vincent Billard, 59ème en 1h23’26, 10ème M3M
• Christelle Level, 80ème en 1h29’00, 1ère M5F
• Anne-Marie Chèvre, 110ème en 1h37’19, 7ème M3F