Tous les articles par Hervé

Les Foulées de la Forêt de Bréviande

Laurent, toujours vaillant, lance parfaitement la nouvelle saison sportive, avec une place sur la plus haute marche du podium, sur une course qui compte pour le Challenge Route 77.

Il raconte : Un premier podium pour le PNRT-USNSP qui je l’espère en appellera plein d’autres, je compte sur vous. 🙏(exceptionnellement je suis resté à la demande d’Annick pour le podium afin de récupérer 10 kg de pommes de terre, pas de petites économies chez les retraités) 😉.

595 inscrits et mon numéro de dossard 595 : il a fallut négocier car comme maintenant beaucoup de course les dossards sont pris d’assaut (cette course était prévue pour théoriquement 500…) Bref 595 inscrits et 545 à l’arrivée. Ambiance bon enfant pour cette première course du 77 et 1ère du Challenge Route 77 tout cela sous le soleil qui à 10h00 commence à chauffer.

Une coupe et des pommes de terre en récompense

Présent sur la ligne de départ dans le cadre des France de semi marathon la semaine prochaine afin de trouver le bon rythme sans trop d’effort pour rapidement récupérer. 

20mn d’échauffement, 42’00 de course et 20mn de récupération, séance accomplie avec un podium M6 et 10 kg de pomme de terre. Direction Auray-Vannes samedi prochain pour retrouver les collègues du Club et les 2000 athlètes qualifiés France.

Résultats (10 km, 595 inscrits) :

  • Laurent Mouchain, 61ème en 42:19 (1er M6M)

Trail de Lorris

Fabrice participait à l’une des dernières courses de la saison sportive, le trail de Lorris (trail de Loir’Espoir Athlé). Mais visiblement, c’était le grand cafouillage sur le parcours, avec des coureurs dans tous les sens🥳. Conséquences, Fabrice se retrouve 4ème au scratch, totalement par hasard 🤣 !

Avant le départ

Résultats (20 km, la petite Borne, 15 finishers) :

  • Fabrice Giudicelli, 4ème au scratch en 1:47:20 (1er M6M)

Les foulées dammartinoises (Dammartin-sur-Tigeaux), label départemental
Le défilé du 14 juillet

En cette journée de fête nationale, nous étions 6 volontaires pour participer à la course ce lundi 14 juillet à Dammartin-sur-Tigeaux (10 km avec 105 m de dénivelé).

Avant le départ : Myriam C, Jean-Luc, Angélique, Briséis, Marlène et Myriam V

Départ à l’aube pour Angélique, Briséis, Marlène, Myriam C, Myriam V et Jean-Luc, lui qui connaissait le tracé du parcours pour l’avoir fait en 2024, soit une première boucle de 2 km puis deux autres boucles de 4 km. Le départ, situé sur les hauteurs de Tigeaux : le premier kilomètre est rapide avec une descente qui nous mène en bas du village. Nous abordons ensuite un long plat qui se termine par une courte ascension avant de commencer la première des deux boucles, à nouveau petite descente puis très longue ligne droite qui favorise les bons rouleurs. Ensuite, nous abordons une succession de faux plats sur un bon kilomètre avant de repartir pour la dernière boucle. Les organisateurs ont eu l’excellente idée de placer 3 ravitaillements liquides sur le tracé dans le but de nous rafraîchir régulièrement.

Les filles sont motivées, désirant rapporter des points pour le challenge féminin (actuellement en quatrième position). Elles décidèrent de partir sur un bon rythme sans se mettre dans le rouge. Briséis s’est rapidement dégagée du groupe, Angélique et les deux Myriam préféraient découvrir le début du parcours afin de repérer les parties montantes ou défavorables du tracé. Le premier kilomètre très roulant, Jean-Luc partait sur bon tempo. Le début de la seconde boucle nous permettait de régler notre allure. Angélique dépassait Jean-Luc à la fin de la première des deux principales boucles.

Malgré la fatigue et la chaleur, nous gardons chacune et chacun un bon rythme jusqu’au bout avec, au final, 2 premières places dans leur catégorie respective pour Angélique (M3) et Myriam C (M4). Briséis (M1) et Marlène (SEF) terminent au pied du podium, Myriam V (huitième M2) et Jean-Luc (neuvième M5). En dépit d’un parcours urbain contenant une dizaine de faux plats usants , nous réalisons des temps corrects. 

Nous avons passé une belle journée avec toujours une excellente ambiance et beaucoup de solidarité.

Après l’effort, le réconfort

Résultats (10 km, 105 D+, 247 finishers) :

  • Briséis Dario, 48ème en 44:46  (4ème M1)
  • Angélique Przysbos, 79ème en 48:42 (1ère M3)
  • Jean-Luc Correggio, 84ème en 49:04 (9ème M5)
  • Myriam Cueille, 99ème en 50:51 (1ère M4)
  • Marlène Mathieu, 117ème en 52:44 (4ème SE)
  • Myrian Vaz, 172ème en 59:50 (7ème M2)

Championnats de France de trail court 2025 (Val d’Isère)
Le trail des 6 cols : entre enfer et paradis

Que demander de plus que de terminer la saison sportive par les championnats de France de trail court, et tout particulièrement cette année dans le splendide cadre de Val d’Isère ? La course promettait d’être exigeante, avec ses 33 km, mais surtout ses 2600 m D+ entre 2000 et 3000 m d’altitude et 3 cols à plus de 3000 m. Elle a effectivement tenu toutes ses promesses, comme ont pu le vivre de l’intérieur les trois représentants du Pays de Nemours Running Trail : Thierry, Hervé et Fabrice.

Thierry s’était bien préparé en arrivant sur place une semaine avant la course. Il a cependant dû faire un aller-retour entre Bourg-Saint-Maurice et Bourg-La-Reine (disons plutôt la région parisienne). Sans des problèmes d’ampoules sous les pieds qui l’ont très fortement ralenti dans la dernière longue descente, il aurait certainement pu améliorer sa place qui est déjà très honorable (13ème dans sa catégorie).

Hervé a tenu son rang dans les montées pentues mais a joué la prudence dans les descentes, avec une vision amoindrie. Il termine ébloui par les paysages époustouflants de la vallée de la Tarentaise.

Mais l’homme du jour est bien Fabrice : ancien chasseur alpin, il connaît par cœur cette région. Hervé a pu bénéficier de toute son expérience. Arrivé sur place trois jours avant la course, Fabrice avait suggéré avec justesse de loger à Tignes-le-Lac (2100 m) pour s’habituer à l’altitude (à noter que certains élites étaient sur place depuis un mois, mais il ne faut pas mélanger les catégories). Le vendredi fut consacré à la reconnaissance du parcours, en tout cas de toutes les parties accessibles en voiture. Reconnaissance indispensable pour avoir une vision 3d du parcours et des repères stratégiques. Autre fait marquant : la rencontre à deux reprises avec Serge, un Savoyard qui a des prédictions météorologiques bien plus fiables que ce que peuvent établir les modèles actuels. Pour preuve, tout en habitant dans une autre vallée, il nous a assuré que la pluie ne viendrait qu’en fin d’après-midi le dimanche : ce fut effectivement le cas.

Fabrice savait que la course serait compliquée pour lui. Il avait suivi les conseils de Laurent M. avec seulement du vélo pendant les quinze jours précédant l’épreuve, mais ses douleurs se réveillaient dès l’échauffement et s’accentuaient pendant les seuls 2.5 km très roulants du début de course. Après un virage à droite, les coureurs attaquaient un km vertical (sur 4 km de distance), avec des passages à 30%. Pas question de doubler : il fallait suivre la longue file des coureurs qui progressaient vers le premier col à plus de 3000 m. Les coureurs découvraient alors un lac d’altitude, avec au fond la Grande Sassière. Première descente et nouvelle ascension plus facile de 500 m D+, avant la première longue descente (1000 m D-) vers le village du Fornet. Et là, Fabrice chute violemment. Il finit par se relever tout tordu. Il était si simple de mettre le clignotant à droite et de regagner Val d’Isère par la route. Mais ce ne sont pas dans les habitudes de Fabrice d’abandonner une course. Il savait par la reconnaissance du vendredi qu’il fallait contourner le village du Fornet avant d’entamer une longue montée vers l’Iseran. Cette partie plus roulante convainquit Fabrice de repartir, avec des objectifs successifs : sortir de la forêt, traverser une première fois la route, gagner le col de l’Iseran et rejoindre le second ravitaillement. Après le col de l’Iseran, peut-être la partie la plus spectaculaire de la course arrivait : après 25 km de course, il fallait encore gravir 200 m D+, dans les pierriers et les névés, entre 2800 et 3000 m D+, avec des parties à 30%, pour atteindre le tunnel 3000 et traverser la montagne (sur une distance de 60 m) avant de basculer sur l’autre versant. Une petite via ferrata, hors GR, mais empruntée par le trail des 6 cols. Ne restait plus qu’à descendre (avec 3 petits cols) pour regagner Val d’Isère. Et cette partie restera la plus compliquée pour Thierry, Hervé et Fabrice. Les écarts en temps deviennent spectaculaires avec les coureurs les plus rapides. Pour avoir un élément de comparaison, le vainqueur était en moyenne à 15.2 km/h dans les derniers 500 m D-, alors que les virages étaient très serrés et la descente technique. Comme le soulignait Myriam V. en regardant la course en direct sur l’Equipe 21, elle avait peur pour les coureurs. Nul autre que Fabrice aurait abandonné plus tôt. Mais il a franchi la ligne d’arrivée, tordu et heureux d’avoir pu terminer cette course exceptionnelle.

Thierry

Que retenir de cette fabuleuse expérience ? Tout d’abord un séjour très convivial à Tignes et sa région. La rencontre amicale avec Lionel, ancien athlète du PNRT, et toujours au top en M6. Laurent M. avait prévenu : le souffle serait court. Ce sont aussi les paysages qui étaient à couper le souffle. Il faut bien reconnaître qu’il n’est pas réellement possible d’être compétitifs en s’entraînant en plaine, mais Thierry, Hervé et Fabrice ont terminé la course. Laurent les a préparés au mieux avec ce qui était faisable. Les ascensions se sont plutôt bien passées. La séance de bâtons à Villiers-sous-Grez aura été déterminante. Et le mental a permis de surpasser toutes les difficultés. La reconnaissance d’avant course aura aussi été importante. Ce n’est pas l’enfer des descentes que l’on retiendra mais le cadre paradisiaque.

Vue sur la Grande Motte

Que Fabrice soit vivement remercié par Thierry et Hervé pour leur avoir fait découvrir de l’intérieur une si belle région. Merci une nouvelle fois à Laurent M. pour avoir relevé avec brio ce nouveau challenge de préparer 3 athlètes à la haute montagne, là où le Gréau culmine à 110 m au-dessus de la mer.

Rendez-vous l’an prochain pour les championnats de France, cette fois-ci pour s’attaquer au Mont Ventoux.

Résultats (33 km, 2630 m D+, 781 finishers sur 850 engagés) :

  • Thierry Ségerie, 423ème en 5:21:48 (13ème M4H)
  • Hervé Chauris, 587ème en 6:03:39 (37ème M3H)
  • Fabrice Giudicelli, 755ème en 7:40:36 (21ème M6H)

Saint-Maur 5000 m

William raconte sa première course sur piste, un 5000 m, en nocturne.

« Ça s’est globalement bien passé pour moi avec un chrono en 17:36. Assez régulier puisque les kilomètres sont passés en 3:31, 3:31, 3:32, 3:35 et 3:27. J’étais parti sur une base de 17:30 voir un tout petit peu en dessous. Je pense que je me suis un peu endormi sur le milieu de course ; j’ai plus couru aux sensations et je n’ai pas surveillé le chrono sur chaque tour : je pense que j’ai un peu perdu de temps là-dessus.

C’était ma première course sur piste donc petit manque d’expérience peut-être. Mais en tout cas ça vient confirmer une très belle première saison avec le club, où j’ai eu une belle progression : c’est vraiment cool ! »

Thomas et William

Bravo à Thomas et William !

Résultats (5000 m sur piste) :

  • Thomas Fillastre, 19ème en 17:30 (11ème SEM)
  • William Guillon, 21ème en 17:36 (13ème SEM)